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DES FOUETS

Plaute, Epidicus, parle des fouets, dans les termes suivants :
Ita non omnes ex cruciatu poterunt eximere Epidicum.
Periphanem emere lora vidi.

Terence aussi, Adelphi :
Nam si molestus pergis esse jam intro abripiere, atque ibi,
Usque ad necem operiere loris.

Cicéron également, Phllippiques :
Cum eum jussu Antonii in convivii servi publici loris caeciderunt.

« Ainsi tous ses amis ne sauveront pas Epidicus ; j’ai vu Periphanes acheter des fouets. »

« Car, si vous continuez à être ennuyeux, vous serez jeté hors des portes, et là fouetté à mort. »

« Alors les esclaves publics les flagellèrent à coups de fouet, un jour de fête, sur les ordres d’Antonin. »

On trouve des passages semblables cités à diverses reprises dans les Actes des Martyrs, ainsi que dans le compte rendu sur saint Asterius et ses compagnons de martyre, de sainte Euphémie, vierge et martyre, et de beaucoup d’autres confesseurs du Christ des deux sexes. Ces fouets en usage chez les anciens étaient des lanières de cuir employées habituellement (comme il est évident d’après les passages cités de Plaute et de Térence) pour les corrections infligées aux esclaves. Aussi cela ne nous doit surprendre en aucune façon si nous trouvons de fréquents exemples, dans les Histoires des Martyrs, de fidèles adeptes du Christ ayant été