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Un bruit soudain ébranle nos demeures ;
Quelle douceur j’éprouve à l’écouter !

Quels sons divins, quelle auguste harmonie
L’airain du temple exhale dans les airs !
Comme l’espoir, mon âme rajeunie
Entend vibrer les célestes concerts !

Nuit de Noël, nuit de paix et de joie,
C’est dans ton sein qu’un Sauveur nous est né.
Le cœur soumis qui marche dans ta voie
Humble et joyeux, n’est pas abandonné.

Ô mon Sauveur ! viens éclairer ma route !
Viens me couvrir des ailes de la foi !
Ouvre mon âme et dissipe mon doute !
Viens, je t’attends et je me livre à toi.

Genève, 1816.