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Juin 1687), M. Beacle , de Lille. Ebrius aliquando. 27 écoliers dans la Charité fort bien instruits pour le catéchisme, lecture, écriture, travail, etc.

La Charité. — Filles.


Août 1684). Estiennette Sayon de Saint-Estienne, bien posée, enseigne les filles[1], ce qui se fait avec bénédiction. Est morte.

 5.

Juin 1687). Ladret fille, de Saint-Estienne, demeurant à la Charité. Lit assez bien. 35 filles fort bien instruites pour la lecture, le travail et le catéchisme. On luy a donné des livres pour faire lire par bandes.

L’inspecteur semble attribuer les bons résultats de ces écoles — il est question d’écriture chez les garçons — à l’action de l’aumônier, il ajoute :

Nota que M. Tendron prestre de lad. Charité s’acquitte fort bien de son devoir.

Hôtel-Dieu. — Garçons et filles.


 6.

Août 1684). Catherine, vefve Valet. 60 ans. Mauvais accent. 11 filles, 5 garçons.

Juin 1687). Catherine, vefve Valet. Hostel-Dieu. De bonnes mœurs. Ne sçait lire. Elle n’a que 7 ou 8 filles à l’alphabet et quelques garçons qu’elle a mis dehors. Elle ne faisoit ny prières, ny demandes de catéchisme. Il manque des feuilles de prière. On luy a dit de se faire instruire vers madame Galis pour la lecture.

ÉCOLES PRIVÉES. — POUR LES « LATINISTES »


 7.

Août 1684). M. Dallier de lad. église[2]. Très capable pour le latin. Assidu, bizarre, 39 écoliers. Il ne sait pas bien écrire. Il manque le catéchisme des écoles.

Juin 1687). M. Dallier prestre . A 25 humanistes et néglige de leur faire faire la prière.

  1. Il s’agit bien des filles de la Charité.
  2. De Notre-Dame.