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gloire & l’éclat qui l’environnoient, il ne laiffoit pas d’avoir besoin du secours de ses prieres.

Après un entretien de quelques momens, comme le vieillard vit que Dabchelim se disposoit à remonter à cheval, & à passer outre ; Sire, lui dit-il, quoiqu’un pauvre Solitaire tel que moi ne paroisse pas avoir de quoi régaler un hôte du rang de Votre Majesté selon son mérite, j’ose néanmoins mettre à ses pieds ce qui se trouve en cette grotte. C’est, Sire, un trésor très-considérable en or & en argent, en pierreries & autres choses précieuses que mon pere m’a laissé en mourant. Je ne me suis pas mis en peine d’en profiter, parce que je suis suffisamment content & fatisfait du trésor de la