Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

flatterie, & que perſonne n'oſe donner des conſeils à celui qui peut ôter la vie, Bidpaï crut dedvoir préſenter la vérité ſous l'emblême de la Fable.

Dabichelim, c'étoit le nom du Monarque, lut avec plaiſir ce Livre qui refermoit les maximes de la plus ſaine morale. Perſuadé que perſonne n'étoit plus en état de les mettre en pratique, que celui qui les avoit dictées, il força le Brachmane, malgré ſon indifférence pour les grandeurs,