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DES POSITIONS EXTRÊMES ET MOYENNES.

une pierre l’os attaché, n’en prend pas souci aussi longtemps qu’il est vigoureux, et souvent il n’en sent pas même légèrement le poids ; mais, s’il est faible, alors il le sent et le porte avec peine et il désire le secouer comme un fardeau ; il recherche tantôt une position, tantôt une autre. Ainsi, tous les phénomènes présentés par les muscles paraissent concorder entre eux et dépendre tous d’un commun principe, qui les montre tendant toujours par eux-mêmes à l’extrême contraction, mais ne pouvant y arriver parce qu’ils ont contre eux des muscles antagonistes tirant en sens inverse, et le poids des os qu’ils supportent.