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ŒUVRES


MÉDICALES ET PHILOSOPHIQUES


DE GALIEN.


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LIVRE DOUZIÈME[1].


du cou et du reste de l’épine.


Chapitre premier. — Après avoir traité des parties propres à la tête, Galien se propose de parler de celles qui sont communes à la tête et au cou, c’est-à-dire des articulations, des ligaments et des muscles.


Puisque nous avons traité de toutes les parties propres à la tête, il convient de parler aussi maintenant des parties qui lui sont

  1. Pour ce livre et pour les suivants j’ai minutieusement collationné notre manuscrit 2154, que je désigne par le sigle B. Ce manuscrit, qui est du xive siècle, sur papier bombycin, provient d’un très-bon original, mais il a été copié par un scribe inhabile ; il offre un assez grand nombre d’excellentes leçons dont j’ai fait profiter ma traduction. Il présente vers la fin des lacunes nombreuses et assez étendues. Pour le XIVe livre j’ai trouvé aussi de précieux secours dans la collation du très-ancien manuscrit 2253 (sigle A), manuscrit qui a fourni à M. Littré et à moi tant de restitutions inespérées pour Hippocrate. Malheureusement il contient seulement les livres X, XIV, et les premières lignes du livre XV. Du reste, dans le premier volume, j’avais déjà mis à contribution ces deux manuscrits, ainsi qu’on peut le voir par mes notes ; mais je n’en avais pas fait une collation intégrale comme pour le présent volume. — Toutes les fois que les leçons de ces deux manuscrits s’écartent notablement de celles du texte imprimé, j’ai soin de l’indiquer dans les notes ; mais pour toutes les divergences qui ne changent pas absolument le sens, j’ai toujours suivi, et sans en avertir à chaque fois, les leçons des manuscrits, lorsqu’elles m’ont paru préférables à celles des éditions. — Les autres manuscrits de la Bibliothèque impériale qui contiennent le traité De l’utilité des parties, ou sont très-récents et très-fautifs, ou ont été copiés sur le manuscrit B, ainsi que je m’en suis assuré ; je n’ai donc pas cru devoir les collationner en détail.