nerfs, pour qu’elle soit moins molle que la troisième, non-seulement dérive des parties postérieures, mais aussi de la base de l’encéphale plus encore que la troisième paire.
À la suite de ces nerfs existent, sur les parties latérales de la tête, des prolongements vers les os pétreux (rocher) ; c’est la cinquième paire de nerfs lesquels ne sont pas encore durs. Cette paire se divise en deux branches (portion dure et portion molle de la 7e paire de Willis ; 7e et 8e des mod.), pendant qu’elles traversent les os mêmes, l’une de ces branches pénètre dans le conduit acoustique, l’autre dans le trou appelé trou borgne (aqueduc de Fallope).
En réalité, ce trou n’est pas borgne comme on le dit ; mais les premiers, je pense, qui lui donnèrent ce nom, ayant insinué un jonc ou une soie de porc, et ne pouvant le faire traverser, s’imaginèrent que le trou se terminait en cet endroit. Si rien n’en sort, ce n’est pas qu’il soit borgne ; l’obliquité du conduit en est la seule cause. Si on coupe peu à peu tout l’os à l’entour et qu’on mette à nu le nerf, les détours qu’il suit apparaîtront à vos yeux et vous verrez le nerf sortir du côté de l’oreille (par le trou stylo-mastoïdien). Du reste, nous avons parlé précédemment de la nature des nerfs acoustiques (VIII, vi). Nous parlerons de ceux qui sortent du trou borgne en traitant des parties qui n’appartiennent pas au crâne (voy. plus loin, chap. xiii).
Il convient maintenant d’expliquer un autre prolongement de nerfs issus de l’encéphale. Ils forment la sixième paire de nerfs (voy. le sommaire) et naissent à la suite des précédents de la base de l’encéphale. Ils ne sont pas, eux non plus, précisément durs, mais ils sont d’autant plus durs que tous les nerfs précités, qu’ils se rapprochent davantage de la moelle épinière, laquelle