Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T1-1854.djvu/488

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
456
UTILITÉ DES PARTIES DU CORPS HUMAIN, VI, xxi.

ombilicale) et les artères (artère ombil.) qui vont vers le rachis (à l’art. hypogastrique), fait aussi disparaître chez les animaux, une fois nés, les susdites anastomoses des vaisseaux du cœur ; et ceci est, je pense, la chose la plus admirable. Ces parties, dénuées de toute utilité pour des êtres qui ne sont plus renfermés dans l’utérus, elle ne supporte pas même leur existence. La nature, qui donne une partie plus compliquée aux embryons qu’aux animaux parfaits, me semble moins grande en la créant qu’en la détruisant lorsqu’elle n’est plus utile.

Du reste, les parties qui se trouvent chez le fœtus différentes de ce qu’elles sont dans les animaux parfaits, seront toutes décrites par nous en parlant de l’utilité des parties contenues dans la matrice, et cela quand nous aurons d’abord terminé notre sujet actuel (voy. livre XIV et partie du livre XV, chap. iv-vi). Nous n’en aurions même pas fait ici la mention, si l’on n’avait pas attaqué nos explications sur les membranes du cœur et sur la substitution des vaisseaux du poumon. Revenant à mon sujet, je vais achever de l’expliquer. Il ne me reste, je pense, rien à dire sur le cœur ; mais le poumon et le thorax exigent encore des développements considérables. Nous les donnerons tous dans le livre suivant, en ajoutant à ce qui regarde le poumon les explications sur le larynx, lequel se trouve à l’extrémité supérieure de la trachée-artère.



______________________