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A MESSIEURS


P. FLOURENS,


SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES,
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE,
PROFESSEUR-ADMINISTRATEUR AU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE, ETC.


G. ANDRAL,


MEMBRE DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ET DE L’ACADÉMIE DE MÉDECINE,
PROFESSEUR A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS,
MÉDECIN DE L’HÔPITAL DE LA CHARITÉ, ETC.




Galien ne s’est pas moins illustré par son admiration pour Hippocrate, qu’il appelle son maître, que par les progrès considérables qu’il a fait faire aux sciences médicales.

Vous aussi, Messieurs, avez enrichi l’anatomie, la physiologie et la pathologie de nombreux travaux justement célèbres dans le monde savant et devenus classiques ; cependant vous n’avez pas dédaigné d’interroger les anciens livres et d’y rechercher curieusement, mais avec l’œil de la critique, des idées et des faits trop longtemps laissés dans l’oubli.

Galien a toujours été l’objet de votre prédilection ;