Page:Gaillet - La vie de Marie Pigeonnier, 1884.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 113 —

L’amie alla quérir le commissionnaire du coin, qui emporta sur son crochet les deux pendules, accompagné de Marie Pigeonnier.

On arriva au Mont-de-Piété, qui prêta sur l’une des pendules cent dix francs et sur l’autre quatre-vingts, soit en tout cent quatre-vingt-dix francs. Marie avait compté avoir davantage ; enfin elle accepta.

Il y avait de quoi se retourner, en somme.

En attendant, elle loua pour une quinzaine une chambre meublée de cent francs par mois, assez propre d’ailleurs pour un séjour provisoire ; elle espérait être bientôt installée, et en attendant sa lettre de Berlin elle visitait les appartements à louer en passant.

Elle voyait en courant les marchands de meubles.

Elle avait presque fait son choix ; elle ne voulait pas se presser cependant, afin de ne pas avoir à regretter un achat trop précipité.