pas agir comme je conçois que mon devoir m’y oblige. Peut-être n’y a-t-il pas, dans les pays soumis à la domination de Sa Majesté, un endroit où les agréments de la société, et, par conséquent, la popularité du gouverneur, dépendent autant de la manière dont il vit, que dans la ville de Québec. La longue durée et les rigueurs de l’hiver, la séparation forcée pendant des mois d’avec les autres parties du monde, les fortunes généralement bornées des Canadiens, tout cela, joint au manque de lieu public d’assemblée, fait que les relations sociales à Québec, tournent sur un point. Voilà pourquoi il faut que le lieutenant-gouverneur, comme le gouverneur en chef, continue l’état de représentation coutumier au château. »
« Le Ministre jugea que Sir Robert Shore Milnes avait raison, et lui accorda une augmentation de traitement.
« L’arrivée à Québec du gouverneur Craig, en 1807, marqua, dans les réceptions officielles, une ère de faste et de splendeur. Craig aimait la pompe ; il avait des gardes, une suite brillante, et faisait les honneurs de sa position princièrement. On l’appelait the little king. »
Le « petit roi » donnait souvent des fêtes à la campagne ; mais c’était surtout au château Haldimand, dépendance du château Saint-Louis, qu’avaient lieu les dîners et les bals donnés par ce fastueux personnage. Le château, centre de réceptions politiques, restait toujours le centre de la politique des réceptions.