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le fort et le château saint-louis

« Je certifie avoir les mêmes connaissances au sujet des représentations qu’a faites Mme la baronne de Longueuil à M. le marquis de Vaudreuil.

« En foy de quoy j’ai signé le présent de ma main, à Paris, le 13 juin 1765. »

(signé)xxxxxLévis.


Madame la marquise Pierre de Vaudreuil (Jeanne-Charlotte Fleury de la Gorgendière) mourut dans l’automne de 1763. Elle avait un peu plus de quatre-vingts ans, et était de près de seize ans plus âgée que son mari.

Sa nièce et belle-sœur, madame Pierre-François de Rigaud de Vaudreuil (Louise-Thérèse Fleury de la Gorgendière) mourut à Saint-Domingue au mois de février 1775[1].

Le marquis Pierre de Vaudreuil paraît avoir séjourné à Paris jusqu’à sa mort, arrivée, à Paris même, le 4 août 1778. (Il avait alors quatre-vingts ans.) Monsieur A.-C. de Léry Macdonald a publié dans la Revue Canadienne de 1884, un article intitulé Le Château Vaudreuil, dans lequel il cite des extraits de lettres écrites par le dernier gouverneur de la Nouvelle-France, le 30 octobre 1772, le 19 mars 1773, le 31 mars 1776 et le 2 mars 1778 : toutes sont datées de Paris.

Après la mort de sa femme, le chevalier de Rigaud vint demeurer avec son frère.

Le marquis de Vaudreuil était peu fortuné. Ayant disposé de ses propriétés situées en Canada, il put cependant acheter, en 1776, le joli domaine de Collier, commune de Muides, Loir-et-Cher, occupé aujourd’hui par M. Amable de Gélis, ancien maire de Muides.

  1. A.-C. de Léry Macdonald.