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préface

Ah ! qui marierons nous ? — se chante dans le Cambrésis.

Un jour l’envie m’a pris de déserter de France, — se chante dans l’Angoumois.

Dans Paris ya-t-une brune plus belle que le jour, — se chante dans le midi, en langue provençale. (Voir les Chants populaires et historiques de la Provence, par M. D. Arbaud, p. 133, vol. 1.) On chante aussi cette chanson en langue française, dans les départements de l’ouest.

Par derrière chez ma tante ya-t-un arbre planté, — se chante dans la Saintonge, l’Angoumois, l’Aunis et le Poitou, en français et en patois. Les airs sont tout différents du nôtre.

J’ai trop grand’ peur des loups, — se chante dans le Poitou, et sur le même air qu’en Canada.

Je n’ai pas de barbe au menton, — se chante à La Rochelle et dans le Bas-Poitou.

En filant ma quenouille, — se chante, avec un refrain différent du nôtre, dans la Saintonge et l’Aunis.

Bonhomme, bonhomme, — se chante dans le Cambrésis.

Qui veut manger du lièvre, — se chante dans le Poitou et l’Angoumois.

À part les couplets où il est question d’un habitant et d’un colporteur, la chanson : Je voudrais bien me marier, mais j’ai grand’ peur de me tromper nous vient de France. On la chante en Saintonge encore aujourd’hui.

C’est Pinson avec Cendrouille, — se chante dans le Cambrésis.

Par derrière chez ma tante lui ya-t-un pommier doux, — se