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■ffinesi ou -sii, ôrum, m., les compagnons d’Enée : P.-Fest. 20.

âëneus (àhënëus), a, um, de cuivre, de bronze : Cic. Off. 3, 38 |i de la couleur du bronze : Suet. Ner. 2 |; [lig.] dur comme l’airain : Ov. M. If, 125 [âge d’airain].

.ffinïa (-Sa), as, f., v. de Macédoine : Liv. 40, 4, 9.

iEniànes.itm, etiEnienses, ium, m.,peupledelavalléeduSpei’chios: Cic. Rep 2,8;/Enianumsinus Liv. 28, 5, 15 =3 Maliacus sinus.

£!nldës, iB, m., Il 1 fils ou descendant d’Enée : Virg. En. 9, 633 II 2 au plur., habitants de Cyzique : V.-I’l. 3, 4.

aenigma, âtis, n. (aïviYiia), ^1 1 énigme : Quint. 6, 3, 51; Gell. 12, 6,1 11 allégorie un peu obscure ’ Cic. de Or. 3, 167; Quint. 8, 6, 52 II 2 énigme, obscurité : GlC. Div. 2, 64; Juv. 8. 50 ¶ mystère (païen) : Arn. 3. 15.

m > dat.-abl. pi. senigrnatts, cf. Chah. 123, 3.

senigmàticë, d’une manière énigmatique : Ps.-Sen. Paul. 13.

aenigmâtista ou -tistës, as, m., celui qui déchiffre des énigmes : Sid. Bp. 8, 16, 4.

Rràï, iOrum, m., habitant d’Enus [Thrace] ; Liv. 37, 33.

iEningia, œ, f., île de l’Océan septentrional : Plin. 4, 96.

âënïpës (àhë-), èdis, aux pieds de bronze : Ov. H. 6, 32.

Aonnum, i, n., promontoire dp l’Egypte : Plin. 6, 168.

Aénôbarbus (Ahê-), t, m, surnom, v. Domitius : Suet. Ner. 1.

i&nona, se, f., ville de Libnniie : Plin. 3, 140.

JEnos ou .Sïnus, », H 1 f., villo de Thrace : Cic. FI. 32; Plin. 4, 43 II 2 m., fleuve de Hhétie: Tac. H. 3, 5.

âënûlum, i, n., petit vase d’airain : P. Fest. 28, 4.

âënum (àhë-), (’, n., chaudron? : VntG. En. 1, 213.

àênus (àhë-), , a, um do cuivre, de bronze, d’airain : Lucn. 1, 316 II [flg.] aena manu Hor. O. 1, 35,19, d’une main de fer ; aena corda St. TA. 3, 380, cœurs d’airain [inflexibles].

iEnuscabalës, is, m., source en Arabie : Plin. 6, 158.

iEôlenses, ium, m., Serg. 476, 16, et iEôles, um, m., Cic. Flac. 27, Eoliens [peuple de l’Asie Mineure].

iEôlïa, as, f., Eolie [contréo d’Asie Mineure] : Cic. Div. 1, 3; Nep. Cm. 5 II [résidence d’Eole, dieu des vents] : Vibg. En. 1, 52.

JEôlïaa insulœ, et .ffiôlïœ, Srum, t., îles Eohennes : Plin. 3, 92.

JEôlïcus, a, um, des Eoliens, éolien : Plin. 5, 7 : Quint. 1. 4,

7 ; 1, 7, 27 « -eus versus, vers saphique : T.-Maur. 2148.

iBôlîdas, ârum, m., Eoliens [anciens habitants de la Thes-salic] : Luc. ti, 3S4.

1 iEôlïdës, œ, m., fils ou descendant d’Eole : Ov. M. 12, 26; 1b. 47, 3.

2 iEôlïdës, um, m., c. JEoles : •Veix. /, 4, 4.

JEôlis, ïdis, f., qi 1 Eolienne, Thessalienne : Ov. M. 11, 579; 11. 11,34*\ 21 contrée d’Asie Mineure]: Liv. 33, 38, 3; 37, 8, 12; Plin. 5, 103.

^Eôlius, a, um, II1 des Eoliens, et de leurs colonies : Ov. M. 6, 116; Plin. 36, 154; Sil. 14, 233 Il 2 d"Eole [dieu des vents] : Ov. Am. 3,12, 29;TIB. 4, 1, 58.

.ffiôlus, i,m., 1| 1 Eole [dieu des vents] : Vihg. En. 1, 52; Ov. M.

14, 224 H 2 [roi de Thessalie] : Sekv. En. 6, 585,

SBÔn, ônis, m. {aiûv), entités abstraites et éternelles imaginées parlesCnostiquesrTEnT.Prœscr. 7.

.Sopôlïum, ti, n., ville de la Sannatie : Plin. 4, 49.

.aSphïtus, v. JEpytus.

sepûlum, v. epulum.

•£"Py. n., ville de Messénie : Stat. TA. 4,180.

iEpytus, i, m., roi d’Arcadie : Ov. M. 14, 613 i -ïus, a, um, d’Epytus, d’Arcadie : Stat. Th. 9, 847.

aequâbïlis, e (squo), [sans su-peil.] ^1 1 qui peut être égalé à : vis hnslilis cum istoc fecil meas opes leqva biles l’L. Cap. 302, la loi de la guerre a rendu ma condition égale à la sienne II 2 égal à soi-même «n toutes ses parties, régulier, uniforme : salio Cic. Verr. 3, 112, ensemencement régulier ; motus Cic. 2, 23, mouvement uniforme ; œquabilc genus orationis Cic. Off. 1, 3, style égal n égal, impartial : prxdse parlitio Cic. Off. 2, 40, répartition égale (impartiale) du butin; jus xquabile Cic. Off. 2, 42, droit égal pour tous i; [en pari, des pers.] cunctis vilss officiis Tac. H. 4, 5, égal à lui-même dans tous les devoirs de la vie; in suos Tac. An. 6, 31, juste envers les siens , [en politique] égal pour tous les citoyens : (rei publics: slatns) in omnes ordines civitalis Cic. Rep. 2, 62, (forme do gouvernement) qui maintient les principes d’égalité à l’égard de tous les ordres de l’état; ssquabUis cornpensalio el juris et officii el muneris Cic. Rep. 2, 57, égalité dans la répartition (fixation) des droits, des devoirs, des fonctions.

œquâbîlïtâs, âtis, f. (œqua-bilis), égalité, uniformité, régularité : in omni vila Cic. Off. 1, 90, unité [du caractère] dans toute la vie ; motus Cic. 2,

15, régularité d’un mouvement n impartialité : decernendi Cic. Mur. 41, impartialité des arrêts ; œqua-bilitatis conservatio Cic. de Or. 1,

188, maintien d’une justice égale pour tous II [en politique] égalité [des droits] : hmc conslitulio habet eequabilitatem quandam magnam Cic. Rep. 1, 69, ectto constitution comporte l’égaUté à un haut degré : ipsa xquabililas est iniqua, cum habel nullos gradus dignitalis Cic. Rep. 1, 43, l’égalité même est injuste, quand elle ne comporte pas des degrés de mérite (de considération).

EequâbDïtër, d’une manière égale, uniforme, régulière : Cat: Ag. 103; frumentum teq. emere ab omnibus Sicilise civitalibus Cic. Verr. 5, 52, acheter le blé également à toutes les villes de Sicile ; œq. in omni sermone fusum (genus faceliarum) Cic.de Or. 2,218, (sorte de plaisanteries) esprit répandu également dans tout le discours; leq. in rem publicam, in privalos... in suos inruebat ClC. Mil. 76, il fonçait indistinctement sur le gouvernement, sur les particuliers..., sur les siens y sequabilius Tac. An. 15, 21.

œqusevus, a, um, du même âge : Virg. En. 5, 452; Plin. 16, 236.

œquâlis, e (œquus), II 1 égal par 1 âge ; a) de même âge : ENN. Tr. 44; Cjecil. Corn. 10; PL., Ter. ; [avec gcn.] alicujus œqualis ClC. Balb. 9, du même âge que qqn; meus mqualis Cic. de Or. 1, 117 du même âge que moi ; temporum iïïorum ClC. Div. 1, 39, contemporain de cette époque-là; [gcn. ou dat.] Themis-tocli Nep. Arisl. 1,1, du même âge que Thémistocle ; [dat.] cui (Ennio) Cic. Br. 73, contemporain de lui (Ennius); temporibus Mis Liv. S, 40, 5, contemporain de cette époque-là i" œquales, personnes du même âge : Cic. Ciel. 39; Phil. 5, 47 ; CM 46, ou de la même époque, contemporains : Cic. Br. 177 ; 182, etc.; b) de la même durée : slu-diorum agitalio vitse œqualis fuit Cic. CM 23, leur activité studieuse dura autant que leur vie ; ejus benevolenlia in populum Romanum est ipsius œqualis setati Cic. Phil. 11, 33, son dévouement à l’égard du peuple romain est aussi vieux que lui-même; (saerifi-cium) isqualehujusurbis Cic. Har. 37, (sacrifice) aussi vieux que notre ville, cf. Leg. 2, 9 H 2 égal [à un autre objet, sous le rapport do la forme, de la grandeur, etc.] : intervallis œqualibus Cic. de Or. 3, 185, par des intervalles égaux; parlem pedis œqualem esse alleri parti (necesse esl) Cic. Or. 188, (nécessairement) une partie du pied est égale à l’autre [en métrique] ;quod editissimum inter œqua-les lumulas occurrebal oculis Liv. 7, 24, 8, ce qui se présentait à leurs regards comme dominant une chaîne de collines de même hauteur ; paupertatem divitiis esse sequalem Cic. Leg. 2, 25, [nous voudrions] que la pauvreté fût l’égale de la richesse; œqualium intolerans Tac. H. 4, 80, ne pouvant supporter ses égaux; sunt