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Ægypto PL. Most. 440; GOBT. 4, 9, 1; Tac. An. 2, 69.

Ælâna ce, t., ville d’Arabie Pétrée : Plin. 6, 156 il -iticus, a, um, élanitique : Plin. 5, 65.

Æliâna, m, f., ville du Pont : Not. Imp.

Ælîânus, a, um, d’Elius : Qc. Br. 206.

Ælicé, es, f., ville de l’Afrique: Ant.

ælīnos, », m. (αἴλινος), chant funèbre : Ov. Am. 3, 9, 23.

Ælīus, »», m., nom romain II lex Aelia et Fufia Ctc. Pis. 10; Sen. 11, etc., loi Elia et Fufia [sur la tenue des comices].

Aellô, ûs, f. (Ἀελλώ), nom d’une Harpye : Ov. M. 13, 7101| un des chiens d’Actéon  : Ov. M. 3, 219.

ælûrus, », m. (αἴλουρος), chat : Gell. 20, 8, 6.

Æmathia, etc., v. EmaOïia, eto.

æmidus, a, um, enflé i P. Fest. 24,4.

Æmïlïa, a, t. (via expr. ou B.-ent.), voie Emilienne I Cic. Fam. 10, 30, 4; Liv. 39, 2 II [d’oa le nom de la région où se trouva cette voie] : Mart. 6, 85, 5; 10, 12,1.

Æmilïânus, a, um, Emilien, agnomen du second Scipion l’Africain, tiré du nom de sa propre famille [il était fils de L. ^Emilius Paullus] et ajouté aux noms de son père adoptif n Mmïlihnn,5rum, n., faubourg de Rome : Vark. R. 3, 2, 6: Suet. Clavd. 18, 11| prœdia Tigetlini JEmiliana Tac. An. 15, 40, propriété de Tigellin dans le faubouig Emilien.

1 Æmīlius, ii, m., Emile [nom de famille romaine, illustré par plusieurs personnages, notamment L. /Emilius Paullus, qui vainquit Persée] : au pi., imitemur nostros Brutos... Aemilios CiC. Sest. 143. imitons nos Brutus, nos Emiles.

2 Æmīlïus, a, um, Emilien : ludus Hor. P. 32, école (de gladiateurs) fondée par un /Emilius Lepidus.

Æmimontus, v. Rœmim-.

Æminium, i», n., ville et fleuve de Lusitanie : Plin. 4, 113 n -lensis, d’Æminium : Plin. 4, 118.

Æmodse, f., c. Aemodœ.

Æmon, v. Hœmon.

Æmônensis, v. Hœmonensis.

Æmonis, -nides, -nius, v. Hœm-,

æmùla, se, t., v. aemulus.

æmûlâmentum, i, n. (pi.), rivalités : Ps-Tert. Marc. 4,10.

æmulantër, avec le désir ardent, d’imiter : Tert. Prœscr. 40.

æmûlâtio, ônîs, f. (eemulor), émulation [en bonne et en mauv part] : ClC. Tusc. 4, 17 «J 1 désir de rivaliser, d’égaler : Liv. 1,48,8 ,■ 28, 21,4 ; alicujus Tac. An. 2,59 ,■ Suet. Calig. 19, désir de rivaliser avec qqn; laudis Nep. AU. 5, 4, émulation de gloire; honoris Tac. Agr. 21, rivalité d’honneur, cf. An. 2, 44 ; H. 2, 49; cum aliquo Plin. Ep. 1, 5, 11, désir de rivaliser avec qq fl 2 rivalité, jalousie : vitiosa semulatione, quee rivalitalt similis est Cic. Tusc. 4, 66, avec une mauvaise émulation qui ressemble à la rivalité dans l’amour, cf. Liv. 26, 38, 9; 28, 40, 9, etc.; TAC Agr. 9; H. 1.65 ; 2, 30, etc. ; cum aliquo Suet. Tib. 11, rivalité avec qqn; alicujus Suet. Ner. 23, jalousie à l’égard de qqn II pi., Cic. Tusc. 1, 44.

æmùlâtôr, ôris, m., qui cherche à égaler, à imiter : Catonis Cic. AU. 2, 1, 10, qui se pique d’imiter Caton; discipulus dei œmula-torque Sen. PrOv. 1, 6, pe sage] disciple et émule de Dieu II rival : Tac. H. 3, 66.

æmûlâtrix, ïcis, t., celle qui rivalise : Cassiod. 7, 5.

1 æmûlâtus, a, um, part, de sanulor.

2 æmùlàtùs, ûs m., rivalité : eemulatus agere Tac. An. 13, 46, jouer le rôle de rival, se comporter en rival.

aemûlo, are, [forme rare] Apul. M. 1, 23, v. eemulor.

aemûlor, âtus sum, Sri (semu-tus),être émule [en bonne et mauv. part] II 1 tr., chercher à égaler, rivaliser avec : excitare ad ssmu-landum, animos Liv. 26, 36. 8, exciter les cœurs à l’émulation; aliquem Nep. Ep. 5, 6; Curt. 8, 4, 23; Quint. 10, 2, 17 ; Tac. An. 3, 30; 6, 22, chercher à égaler qqn ; aliquid ClC. Flac. 63, rivaliser avec qqch, cf. Liv. 1,18, 2; ad xmulandas virtutes Ltv. 7, 7, 3, [exciter] à égaler les vertus, cf. 3, 61, 11 II int. alicui Quint. 10, 1, 122; Just. 6, 9, 2, rivaliser avec qqn. 1 2 a) iut. être jaloux : altcui Cic. Tusc. 1, 44, être jaloux de qqn, cf. 4, 56; b) rivaliser : vitiis Tac An. 12, 64, rivaliser de vices ; cum aliquo Liv. 28,43, 4, être rival de qqn ; c) tr., meas eemulor umbras Prop. 2, 34, 19, je suis jaloux de mon ombre n [avec inf.l chercher à l’envi à : Tac H. 2, 62.

œmùlus, a, um, [le plus souv. pris subs’ au m. ou au f.] qui cherche à imiter, & égaler [en bonne et mauv. part.] «J 1 alicuiut Cic Br. 108; Sam,. J. 85, 37; Liv. 34, 32, 4, émule de qqn; alicujus rei, de qqch : Cic. Mur. 61; Cad. 34; PIM. 2, 28; Tutc.

4, 7; Liv. 7, 26, 12; 21, 41, 7, etc. Il mihi es eemula PL. Rua. 240, tu es comme moi (tu as les mêmes sentiments que moi); magnis omnibus rnnula corpora LUCR. 1, 296, corps rivaux des grands fleuves [c.-a-d. qui les égalent par leurs effets; û s’agit des vents]; dictator Cœsar summis oratoribut smulus Tac. An. 13, 3, César le dictateur, rival (égal) des plus grands orateurs; tibia tubte eemula Hor. P. 203, la flûte rivale (égale) de la trompette fl 2 rival, adversaire ; Partk* Romani impe-rii semuli Tac An. 15, 13, les Parthes rivaux de l’empire romain ; Civili wmulus Tac. H. 4, 18, adversaire de Civilis il semulus Triton VlRG. En. 6, 173, Triton jaloux ; œmula senectus Virg. En.

5, 415. la vieillesse jalouse II rival en amour : Cic Verr. 5, 82; tuus œmulus Cic Verr. 5, 133, ton rival ; prsetoris ClC Verr. 5, 110, rival du préteur, cf. AU. 6, 3, 7 ; Catul. 71, 3; Hor. O. 4, 1, 18; Liv. 30,14,1.

iEmus, v. Haemus.

JEmyndus, », f., Ile du golfe Céramique : Plin. 5, 134.

àêna (aliéna), m, f., chaudière: Plin 8, 192; 24, 111.

&narê, es, f., île de la mer Egée : Plin. 5, 137.

£!nâria, œ, f.. Ile de la Méditerranée actuellement Ischia : Cic. AU. 10, 13, 1; Liv. 8, 22, 6.

àênâtôres, um, ta., = aêneâ-tores : Amm. 16, 12, 36, sonneurs de trompettes.

£!nêa ou ^nîa, m, t., ville maritime de Macédoine : Liv. 40, 4,9.

Ænëâdae, ârum et ûm, m., compagnons ou descendants d’Enée : Virg. En. 7, 616 \\ Romains : Virg. En. 8, 648 II [sing.] -àdês, as, fils ou descendant d’Enée : Virg. En. 9, 653.

Ænëànïcus, a, um, descendant d’Enée : Apul. d. Prisc. Vers. /En. S, 99. _

Ænêàs, ce, m., Enée [prince troyen] : Virg. [| -as Silvius, roi d’Albe j^Liv. 1, 3.

Ænëâtes, um ou ium, habitants d’Enéa ; Liv. 40, 4.

àênëâtor (àhë-), ôris, m., sonneur de trompette : Sen. Ep. 84, 20;_Suet. Gxs. 32.

àênëâtus, a, um, écrit ou gravé sur l’airain : Inscr.

.Sinei, ôrum, m., habitants d’Enus_[Thrace] : Liv. 37, 33.

Ænéis, îdos, t., Enéide [poème de VirgUe] : Gell. 17, 10, 7.

Ænêlvs, a, um, d’Enée i VlRfi. En. 7, 1 ; Ov. M. 14, 581.

àënëôlus, a, um, (dim. de aëneus) de bronze : Petr. 73, S.