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CÛpïdus, a, um (cupio), 1T 1 qui désire, qui souhaite, qui aime : te audiendi Cic de Or. 2, 16, désireux de t’en tendre; vitse Cic. Fam. 14, 4, 1, attaché à la vie; contentionis quam veritalis cupi-diores Cic de Or. 1, 47, plus épris de la discussion que de la vérité; nostri cupidissimus Cic. de Or. 1, 104, très épris de moi, plein d’attachement pour moi II scientiam non erat mirum sapientise cwpido patria esse cariorem Cic. Fin. S, 49, il n’était pas étonnant qu’un homme épris de savoir préférât la science à sa patrie II in perspi-cienda rerum nalura cupidus Cic. Off. 1,154, passionné dans l’étude de la nature ¶ avec inf. [poétj : cupidus moriri [v. morior ■g> >] Ov. M. 14, 215, souhaitant la mort (Prop. 1, 19, 9) H 2 [en mauv. part.] avide, passionné : pecuniœ Cic. Verr. 1, 8, avide d’argent; rerum novarum, imperii Gms. G. 5, 6, avide de changement, de domination II partial, aveuglé par la passion : Cic. Verr. 4, 124; Font. 21; Csec. 8; Clu. 66; [en part., passion politique] : non cupidus Cic. Mur. 83, sans passion politique, modéré ¶ cupide, avide : Quint. II, 1, 88; Cic. Pomp. 64; Sest. 93Ij épris d’amour, amoureux : Ov. M. 4, 679; 11, 63.

Cupiennius, ii, m., nom d’homme : Cic. Au. 16, 16, 14.

cûpïens, tis, part, de cupio D adj’, désireux de, avide de : cu-piensnuptiarum PL. MU. 1165, qui désire se marier; cupiens volupta-ium Tac<4ji. 14,14, avide de plaisirs: cupientissima plèbe consul foetus Sall. J. 84, 1, créé consul au grand contentement de la plèbe Il cupientior Aur. Vict. Epit. 24.

cûpïentër, [arch.] Enn. Tr. 256; Pl. Ps. 683, c. cupide.

cùpïo, ïvï ou ii, Hum, ère, tr., 11 1 désirer, souhaiter, convoiter (cupere, c’est le penchant naturel; optare, le souhait réfléchi; velle, la volonté, cf. Sen. Ep. 116, 2) : pacem Cic. Att. 14, 20, 4, désirer la paix; ad eum, quem cupi-mus optamusque vestitum. redire Cic. Pnil. 14,2, reprendre le vêtement de paix vers lequel vont nos aspirations et nos vœux; novas res Sall. J. 70, 1, désirer un changement politique; res cupita Liv. 26, 7, 2, chose désirée; n. CÙpîtum, pris subs*, désir : Pl. Pœn. 1271; Sen. Ep. 88, 29; Tac An. 4, 3; 13, 13 Il asperiora vina rigari cupiutil Plin. 17, 250, les vins trop durs demandent à être coupés II [avec inf.] : Cic. Verr. 5, 65; F%n. 4, 19; etc.; dissoluti si cupiamus esse Cic. Verr. 4, 115, même si nous désirions être indifférents II [avec prop. infj : cupio me esse clementem Cic. Cat. î, 4, je désire être indulgent (Sull. 32; Dam. 32; Leg. 1, 4; Or. 32; Br. 282) ; quem servatum esse plurimi cu-piunt Cic. Clu. 200, dont un très grand nombre désirent le salut ;

gui patriam exstinctam cupit Cic. Fin. 4, 66, celui qui désire la ruine de sa patrie ¶ avec ut (ne) : Pl. Cap. 102; Cic. Lm. 59; Fam. 2, 8, 3; Plin. Ep. 5, 17, 6; 10,

47, 7 ¶ [subj. seul] : Cic. Au. 2, 18, 4; Virg. En. 10, 442; Plin. Ep. 5, 14, 9 H 2 avoir de la passion, de l’amour pour qqn : Pl. Mil. 1050 ; Ov. M. 3,353, etc. 1] 3 [abs*] avoir de l’attachement, de l’intérêt, vouloir du bien, être bien disposé; alicui, pour qqn : Cic. Q. I, 2,10; PlANC. Fam. 10, 4, 4; Oes. G. 1, 18, 8\lalicujus causa, en faveur de qqn : Cic. Att. 15, 3, 2; Fam. 13, 6 a; 13, 64,1 11 4 emploi arch. avec gén. : domi cupio Pl. Trin. 842, je suis désireux de rentrer chez moi II être amoureux de falicujus) : Pl. *MU. 964.

M > formes sync. cupisti, cupisset, cupisse fréq. dans Cic. Il 4’ conj. cupiret Lucr. 1, 71.

cupisco, ère, c. cupio : Aug. Music. 4, 4.

cùpïtôr, ôris. m. (cupio), celui qui désire : Tac. An. 15, 42;

12, 7.

cûpitum, t, n., v. cupio, g i.

1_ cûpîtus, o, um, part, de cupio.

2 Cùpïtus, t, m., Désiré [surn. romain] : Inscr.

cupla, v. copula : Isid. 19,19,6.

cuplœ ou coplae, ârum, f. (copulo), poutres qui en tiennent plusieurs autres assemblées : Isid. 19, 19, 6.

cûpo, v. caupo : Charis. 63,10.

cuppa, as, v. cupa.

i cuppêdïa, œ, t. (cuppes), gourmandise : Cic. Tusc. 4, 26 ¶ pl. cuppedise, arum, friandises, mets friands : Gell. 6, 16, 6; 7,

13, 2.

2 cuppêdïa, ôrum, n., v. cuppe-dium.

cuppêdïnârius, a, um (cuppe-do), qui concerne les friandises : Symm. Ep. 8, 19 II m. pris subs’, marchand de friandises : Ter. Eun. 256.

cuppêdïum, a, n. (cuppes), friandise : Varr. L. 5, 146 ¶ pl. cuppedia Pl. Stich. 712; cf. P. Fest. 48, 15.

cuppêdo, ïnis, f., Hic. cuppedise, VARR. L. 5,146 K2t.cii-pidom-^-

cuppes, nom. sing. et ace. pl. cupio), 1T 1 gourmand : PL. Trin. 39 H 2 c. cuppedia 2, P. FEST.

48, 15.

cuppûla, v. cupula 2.

Cupra, œ, f., nom de Junon chez les Etrusques : Sil. 8, 432 Il ville du Picenum : Mel. 2, 65 II -enses, ïum, m., habitants de Cupra : Plin. 3, 111.

cupressëtum, i, n, (cupressus), lieu planté de cyprès : Cat. Agr. 151, 1; Cic. Leg. 1,15.

cupiessëus, o, um (cupressus), de bois de cyprès, de cyprès ; Lrv. 27, 37, 12; Vitr. 7, 3, 1.

cupressïfër, ëra, ërum (cupres-

sus, fero), planté de cyprès : Ov. H. 9, 87; F. 5, 87.

cupressinus, a, um (cupressus), de cyprès : Col. 2, 2, 11 ; Plin. 23, 88.

cupressus, », Cat. Agr 48, 1 et Os, Apul. M. 6, 30, f., cyprès Il [fig.] coffret de cyprès : Hor. P. 332 II m., Enn. An. 262.

cuprëus, a, um, Treb. Claud. 14, 5 et cuprïnus, a, um, Pall.

2, 15, 18 (xûirpivo;), de cuivre rouge.

Cuprïus, v. Cyprius. cuprum, », n., cuivre rouge : Diocl. 7, 25.

1 cùpùla, as, f. (cupa 2), petite manivelle : Cat. Agr. 21, 3.

2 Cùpùla, w, f. (cupal), H 1 tonnelet de bois : Ulp. Dig. 33, 6, 3, 1 11 2 petit tombeau : ClL 6, 13236.

cûr, adv. interrogatif, IF 1 [direct] pourquoi? : PL., Ter., Cic, CMS., etc. Il [avec une prop. inf.] : Liv. 5, 24, 5 II [poét. après plus, mots] : Hor. S. 2, 7,104 11 2 [indirect, avec subj.] : duse sunt causse cur Cic Fam. 15, 20, 2; non fuit causa cur Cic Clu. 169; quee causa est cur Cic Lœ. 48; quid est causée cur Cic. FI. 5 ; adferre rationem cur Cic. Fam. 6, 8, I; Phil. 2, 56, il y a deux raisons, il n’y avait pas de raison, quelle raison y a-t-il pour que; apporter une explication pour justifier que; argumentum adferre cur Cic.

3, 10, apporter une preuve que; quid est cur Cic de Or. 1, 6.9, quelle raison y a-t-il pour que ; nihil habet in se gloria cur expe-tatur Cic Tusc. 1, 109, la gloire n’a rien en soi qui justifie qu’on la recherche ; nihil necessitatis adfert, cur nascantur animi, simi-litudo Cic Tusc. 1, 80, la comparaison n’apporte aucune preuve décisive d’une naissance de l’âme; mora, cur non éxtemplo oppugna-rentur, ea fuit, quod... Liv. 32, 32, 5, le retard expliquant qu’on ne les attaquât pas sur-le-champ vint de ce que...

g>) > arch. quor PL. Amp. 409 ; As. 591, etc. ; qur PL. Amp. 581; Ep. 575, etc.; CIL 1, 1454; cf. Pnisc 1, 48.

cura, œ, f. (arch. coira), U 1 soin : in aliqua re aliquid operse curseque ponere Cic. Off. I, 19, mettre dans qqch de l’activité et du soin (Div. 1, 93) ; cura dili-gentiaque Cic de Or. 3, 184, du soin et de l’exactitude (de la conscience); omnes meas curas cogitationesque in rem publicam conferebam Cic. Off. 2, 2, je consacrais aux affaires publiques tous mes soins et toutes mes pensées; omni cura in aliquid incumbere Cic. Fam. 12, 24, 2, s’appliquer à qqch de toute sa sollicitude; cum cura et studio Quint. 10, 7, 29, avec soin et application ¶ rerum alienarum Cic. Off. 1, 30, soin (conduite, direction, administration) des affaires d’autrui; quoeum mihi conjuncta cura de publiai re et de privata fuit Cic. Lee. 15, avec lequel je m’oc-