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535, 15 (caudex), fait de troncs d’arbre : caudicarise naves P. Fest. 46, bateaux ou radeaux grossièrement construits II caudica-rii, orum, m., bateliers : Cod. Th. 14, 3, 2.

caudïcëus, a, um (caudex), fait d’un tronc d’arbre : caudiceus lembus Aus. Mos 197, canot.

caudilla et caudùla, te, f., dim. de cauda : Not. Tir.

Caudlum, ii, n., ville du Sam-nium : Cic. Off. 3, 109 n -ïnus, a, um Cic. CM. 41, de Cau-dium; furculse Caudinœ Liv. 9, 2 et furcœ Luc. 2, 137, les Fourches Caudines H Caudini, ôrum, m.,

hab. do Candium : Pira. 3, 105.

caulœ (-liée), arum, f. (cavil-Ice), 11 1 cavités, ouvertures, Lucr. 3, 255, etc. 1| 2 barrière d’un parc de moutons : lupus frémit ad caulas VlRG. En. 9, 60, le loup hurle devant la bergerie II enceinte d’un temple, d’un tribunal : Serv. En. 9, 60.

Caularis, is, m., fleuve de la Pamphylie : Liv. 38, 15.

caulàtôr (caullâtôr), gris, ul, C. cavillator : *Pl. Truc. 683.

caules, v. coulis.

caulesco, ère (caulis), int,-pousser en tige : Gloss.

caulïâs, as, m. (xa-jXfa:), extrait d’une tige : caulias sucus Plin. 19, 43, suc exprimé de la tige.

caulïcùlâtus, a, um, en forme de tige : Apul. Herb. 90.

caulïcûlus, î, m (côlïcûlus, î, m.. Gat. A(fr. 158, 1), petite tige, tigette : Plin. 23, 71; etc. \\ petit chou : Pi.i’n 23, 119; Si;et. Gr. 11 ¶ (fig.) caulicole, nervure, rinceau du chapiteau corinthien : Vitii. 4, 1, 12.

Caulïnum, i, n., vin des environs de Capoue : Plin. 14, 69.

caulis, is. (colis Cat. Agr. 35 2; côlês Cels. 6, 18, 2), m., tige des plantes ; Cat. Agr. 157, 2 II chou : Cic. 2, 120; Hor. S. 1, 3, 116 n tuyau de plume : Plin. 11, 228 il = pénis Lucil. 281 ; Cels 2, 7 etc.

caullœ, v. caulx.

caulôdês, is (xa»A(i8ï)<:), qui a une grosse tige : Plin. 20, 79.

Caulôn, ônis, m„ Vihg. En. 3,

553 et Caulônea, œ, f., Lrv. 27, 12, 6, ville du Bruttium.

cauma, âtis, n. (xaûn»), forte chaleur : Vulg. Job. 30, 30.

caumàlïter (cauma), par l’action de la chaleur : Isid. Ord. 7, 9.

Caunaravi, ôrum, m., peuple de l’Arabie : Plin. fi, 159.

caunëse, ârum, f., ligues sèches de Caunus : Cic. Div. 2, 84; tedilis non trium caunearum Petr. 44. 13, un édile qui ne vaut pas trois figues.

Caunëus ou Caunïus, a, um, de Caunus ¶ Caunii, orum, m., les gens de Caunus : Cic. Q. 1, 1,33.

Caunïtës, te, de Caunus : Plin. 31, 99.

Caunos (-us), i, f., ville de Carie : Plin. 5, 103 ; Mel. 1, 83 il m., héros fondateur de Caunus : Ov. M. 9, 452.

caupilus, v. caupulus : Gloss. Plac.

caupo (côpo), ônis, m., caba-retier : copo de via Latina Cic. Clu. 163, aubergiste sur la voie Latine, cf. Div. 1, 57 ; 2, 135 ¶ [fig.] caupones sapientise Tert. Anim. 3, trafiquants de sagesse.

W> > forme cupo Char. 1,63,10.

caupolus, v. caupulus.

caupona (côpôna), œ, f., Il 1 ca-baretière : qutedam anus caupona, Lucil. 128; Apul. M. 1, 21, une

vieille cabaretière 1T 2 auberge, taverne : Cic. Pis. 53 ; Hor. Ep. 1, 11, 12; Tac An. 14, 15.

caupônârius, ii, m. (caupona), aubergiste : Gloss. 2, 238, 38.

caupônïcùla, m, f., petite auberge : Gloss. 2, 116, 22.

caupônium, ii, n., auberge : Tert. Apol. 40.

caupônïus, a, um, d’auberge : puer cauponius PL. Poen. 1290, le garçon ; taberna cauponia Ulp. Dig. 23, 2, 43, cabaret.

caupônor, âtus sum, âri (caupo), tr., traiter une affaire au cabaret, maquignonner : non cau-ponantes bellum, sed belligérantes Enn. d. Cic. Off. 1, 38, ne faisant pas la guerre en maquignons, mais en soldats.

caupônùla, se, f. (caupona), gargote : Cic. Phil. 2, 77.

caupulus, i, m. Gell. 10, 25, 5 et caupillus ou -ilus ou -olus, i, m. Isid. 19, 1, 25, petite barque.

caupuncûla, ce, f. (caupona), petite auberge : Gloss. 5, 2/4, 34.

Caura, ee, f., ville de la Béti-que : Plin. 3, 11.

Caurenses, ium, m., peuple de Lusitanie : Plin. 4, 118.

cauricrëpus, a, um ("Courus, crepo), que le Caurus fait retentir : Avien. Perieg. 869.

caurinus, a, um, du Caurus : Grat. Cyn. 296.

caurio, ïre, int., crier [en pari, de la panthère] : Philom. 50.

Caurôs, i, f., ancien nom de l’île d’Andros : Plin. 4, 65.

Caurus, i, m. Virg. G. 3, 278 et Corus, i, m. Oes. G. S, 7, 3, vent du Nord-Ouest.

causa (caussa), se, î.

I 51 1 cause [v. une définition Cic. Fat. 34] : quicquid oritur, qua-lecumque est, causam kabeat a na-tura necesse est..., si nullam repe-ries, illud tamen exploratum lia.be-to, nihil fieri potuisse sine causa Cic. Div. 2, 60, tout ce qui naît, quelque forme qu’il affecte, a nécessairement une cause naturelle... ; si tu n’en trouves aucune, tiens néanmoins pour assuré que rien n’aurait pu se produire sans cause; ut in semimbus est causa arborum et stirpium, sic... Cic. PhU. 2, 55, de même que dans les semences réside la cause qui produit les arbres et les racines, de même...; ejus belti hsec fuit causa CiES. G. 3, 7, 2, voici quelle fut la cause de cette guerre ; causa morbi inventa Cic. Tusc. 3, 23, la cause de la maladie une fois trouvée, cf. Varr. R. 2, 1, 21 ; CiC Div. 2, 62; Lucr. 3, 502; 3, 1070; Virg. G. 3, 440; is morlem attiilit, qui causa mortis fuit Cic. PhU. 9, 7, il a été le meurtrier celui qui a été cause de sa mort; hic dolor populi Romani causa civitati libertatis fuit Cic. Fin. 2, 66, ce ressentiment du peuple romain fut pour la cité la cause de son affranchissement II [poét.] in seminibus fateare necessest esse aliam causam motibus Lucr. 2, 285, il faut reconnaître qu’il y a dans les atomes une autre cause [à] de leurs mouvements; eam causam muttis exitio esse Tac. An. 16, 14, (il savait) que cette cause est fatale à beaucoup II [en part.] cause, influence physique : (homo) fluida materia et caduca et omnibus obnoxia cousis Sen. Ep. 58, 24, (l’homme) matière sans consistance, caduque, subissant toutes les influences extérieures; ut in affecto corpore quamvis tevis causa magis quam in valido gra-vior sentiretur, sic Liv. 22, 8, 3, de même que dans un corps éprouvé la moindre atteinte se ressent davantage qu’une plus forte dans un corps robuste, de même (Liv. 30, 44, 8) Il raison, motif : justa Cic. Vert. 4, 145, juste raison, raison légitime; causam rei proferre Cic. Amer. 72, produire les raisons d’une chose : causa mittendi fuit quod... volebat Cjes. G. 3, 1, 2, le motif de cet envoi fut qu’il voulait...; prspler-mittendœ defensionis plures soient esse causée Cic. Off. 1, 28, les raisons de négliger la défense d’au-trui sont d’ordinaire plus nom-