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caltha (calta), ae, f., souci [plante] : Virg. B. 2, 50; Plin. 21, 28.

calthùla (ealtùla), as, f. (caltha), souci [fleur] : Ps.-Fulg. Serm. 69, 942 a II vêtement de femme couleur de souci : Pl. Ep. 231 II petit manteau court : Varr. d. Non. p. 548.

calthum, i,n., c.caltha: Prud. Cath. 5, 114.

Calubrigensis, e, de Calubriga [ville de l’Asturie] : CIL. 2, 2610.

Calucones, um, m., peuple de la Rhétie : Plin. 3, 137.

càlumnia, se, f. (du vieux verbe calvor), tromperie, If 1 accusation fausse, calomnieuse [devant les tribunaux], chicane en justice : causant calumnissTeperire Cic. Verr.

2, 21, trouver prétexte (matière) à chicane; mirantur omnes impro-bitatem calumniee Cic. Verr. 2, 37, tout le monde apprend avec éton-nement cette chicane malhonnête (cette action intentée malhonnêtement, par mauvaise chicane); calumniam jurare Gml. b’am. S, 8, 3, jurer qu’on n’accuse pas de mauvaise foi, cf. Liv. 33, 47, S

Il condamnation et punition pour accusation fausse : calumniam non effugiel Cic. Clu. 163, il n’évitera pas le châtiment de son injuste accusation [poursuite] ; calumniam ferre Cml. Fam. 8, 8, 1, encourir la condamnation pour accusation fausse ; acmsare prop-ter calumniœ melum non est ausus Cic. Dom. 49, il n’a pas osé intenter l’accusation par crainte d’une condamnation pour chicane H 2 [en gén.] accusation injuste, chicane : in hac càlumnia limoris Cjëcin. Fam. 6, 7, 4, dans ces accusations qu’on se forge contre soi-même par crainte; de deorum immorlalium templis spoliatis in capta urbe calumniam ad ponti-fices a/ferre Liv, 39, 4, 11, porter devant les pontifes de vaines chicanes sur le pillage des temples effectué dans une ville prise d’assaut ; nimiâ contra se calumniâ Quint. 10, 1, 115, par excès de sévérité envers soi-même (en se chicanant trop) H 3 emploi abusif de la loi, chicane du droit, supercherie, manœuvres, cabale : exsis-tunt sœpc injurise càlumnia qua-dam et nimis callida, sed malitiosa juris interpretatione Cic. Off. 1, 33, il se produit souvent des injustices par une sorte d’emploi abusif de la loi, par une interprétation trop subtile et même frauduleuse du droit ; càlumnia litium Cic. Mil. 74, procès intentés par pure chicane ; senatus religionis calumniam comprobat Cic. Fam. 1, 1, 1, le sénat approuve le prétexte imaginaire d’un obstacle religieux ; Metellus caltimnia di-cendi lempus cxemit Cic. AU. 4, 3,

3, Metellus, usant par manœuvre du droit de parole, empêcha de rien faire [épuisa la séance] ; res ab adversariis nostris extrada est variis calumniis Cic. Fam. 1, 4, 1, nos adversaires firent traîner la discussion par des manœuvres

diverses ; Academicorum calumniam efjugere Cic. 2, 20, échapper aux subtilités (aux chicanes) des Académiciens (Ac. 2, 14) ; ne qua càlumnia, ne qua fraus, ne quis dolus adhibeatur Cic. Dom. 36, à condition de n’employer aucune manœuvre, aucune supercherie, aucun subterfuge ; calumniam coercere Cic. Ac. 2, 65, réprimer la chicane.

»-> orth. kal- Gloss. 5, 29, 33 ; 5, 79, 19.

câlunxnïâtïo, ônis, f. (calum-nior), chicanes, subtilités, arguties : P. Fest. p. 45.

calumjiiâtor, gris, m. (calum-nior), chicaneur, celui qui fait un emploi abusif de la loi : dice-mus calumniatoris esse officium verba et lilteras sequi, neglegere voluntatem Her. 2,14, nous dirons que c’est le fait d’un chicaneur que de s’attacher à la lettre et au texte, et de laisser de côté les intentions, cf. Cic. Cœc. 65 II faux accusateur : calumniatores ex sinu suo apposait Cic. Verr. 1, 27, il aposta de faux accusateurs tirés de son entourage intime II calumniator sui Plin. 34, 92, qui se cherche chicane à soi-même, critique trop sévère do soi-même.

Mi y orth. kal-, v. Cic. Amer. 57. ^

câlumnîâtris, îcis, f. (calumniator), celle qui accuse faussement : Ulp. Dig. 37, 9, 1 ; Hier. Ep. 74, 4.^

câlumnïo, v. calumnior w—>.

calumnior, âtus sum âri (càlumnia), tr., II1 intenterdefausses accusations devant les tribunaux : Cic. Amer. 55; Verr. 3, 38; etc. Il alkjuem Quint. Decl. 269, p. 100, 11; Ulp. Dig. 47, 2, 27, etc., intenter de fausses actions judiciaires contre qqn fl 2 [en gèn.] accuser faussement, élever des chicanes, se livrer à des manœuvres, à des intrigues : jacel Tes in controversiis isto calumniante biennium Cic. Quincl. 67, l’affaire se traîne dans les débats pendant deux ans grâce aux chicanes de cet individu; calumniahar ipse Cic Fam. 9,2,3, je soulevais moi-même des chicanes sans objet (je me créais des inquiétudes chimériques) ; se calumniari Quint. 10,3, 10, se chercher des chicanes, se corriger trop sévèrement, cf. 8, proœm. 31 ; quod anlea le calum-niatus sum Cic. Fam. 9, 7, 1 (M ; ante a te HD), quant aux accusations que j’ai portées faussement contre toi auparavant; dicta factaque quorumdam calumniari Suet. Aug. 12, incriminer faussement les paroles et les actes de certaines personnes; non calumniatur verba necvultus ;quic-quid accidit, bénigne interpretando levât Sen. Ep. 81, 25, il n’incrimine pas méchamment (avec malveillance) les paroles ou les airs du visage; tout ce qui arrive, il l’atténue par une interprétation bienveillante Il [avec prop. inf.] Apul. M. 1, 17; [avec quod] PH/ED. 1 prol 5 H 3 emploi int. avec dat.,

décad. : Ambp.. Incarn. 8, 33, étc 3» > la forme active calumnio, âvï, are est de la décad.; p. ex. Greg. Tur. .lui. 53 ¶ sens passif, Staber. d. I’risc. 8, 18.

càlumnïôsê (calumniosus), par esprit de chicane, shns fondement : Dig. 46, 5, 7 ¶ en accusant : Auc. Retract. 2, 61 |; -sissiine Sym. Ep. 10, 76.

calumniosus, a, um (càlumnia), qui chicane, plein de ruses, d’artifices : Paul. Sent. 1, 5, 1 ; -sissimus,AvG. Ep. 141,11 ¶ subst. m., calomniateur : Dig. 48,16,3.

1 calva, as, f., crâne, boîte osseuse du cerveau : Liv. 23, 24,12.

2 calva, as, f., v. calvus.

3 Calva, as, f., surnom de Vénus : Lact. 1, 20.

4 Calva, as, m., surnom : Cic AU. 15, 3, 1.

1 ealvârïa, as, f, crâne [de l’homme et des animaux] : Cels.

8>*- , - .

2 calvana, pl. n., sorte de poisson : Enn. d. Apul. Apol. 39; Apul. Apol. 34.

CalvârÏBB locus, calvaire pieu où J.-C. fut crucifié]: Vulg. Math. 27,33.

calvâriôla, ce, f., petite coupe ayant la forme du crâne : Schol. Juv. 5, 48.

calvastër, tri, m., qui devient chauve : Gloss.

calvâtus, a, um (calvus), rendu chauve : Isid. Diff. 1, 130 il [fig.] vinea a vite calvata Cat. d. Plin. 17, 196, vigne peu garnie de ceps.

calvëfîo, ïëri, devenir chauve : *Varr. R. 1, 37, 2.

Calvena, as, m., surnom du chauve Matius, ami de César : Cic. AU. 14, 5,J; 14, 9, 3.

Calventïus, ïi, m., nom de famille romain : Cic Pis. 53.

calvëo, ère (calvus), int., être chauve : Plin. 11, 130.

calvesco, ère (calreo), int., devenir chauve: Plin 10, 78 \\ [fig.] devenir clairsemé : Col. 4, 33, 3.

calvillo, fréq. de calvo : Prisc 10, 13.

Calvina, as, f., nom de femme : Juv. 3, 133.

Calvînus, », m., surnom des Domitius, Veturius, etc. : Suet. Ner. 1 ; Liv. 9, 1, 1 ; Cic. Br. 130.

calvïo, ire, v. calvor •g> >.

Calvïsïâna, Srum, n., ville de Sicile : Anton. 89; 95.

Calvïsïus, ïi, m., nom de famille romain : C;es. G. 3, 34, 2 ; -anus, a, um, de Calvisius: Dig. 38, 5,3.

calvïtïës, êi, f. (calvus), calvitie : Petr. 108, 1.

calvïtïum, ïi, n. , c. calvities : Cic Tusc. 3, 62 il [fig.] nudité, stérilité d’un lieu : Col. 4, 29, 11.

calvo, v. calvor m- >.

calvor, calvi, tr., abuser, tromper ; [abs1] XII Tab. d. Fest. 313; cf. NON. 6; [avec ace] Pacuv. 136; 241; Ace. 382; sopor manus calvitur Pl. Cas. 167, l’assoupissement me brouille