Bàtâvi, ôrum, m., Bataves [auj. Hollandais] : Tac. H, 4, 12 II -us, a, um, du pays des Bataves : Mart. 8, 33, 20.
Bàtàvïa, se, f., Batavie [pays des Bataves] : *Paneg. 12, 5, 2.
Bâtâvôdûrum, i, n., ville des Bataves : Tac. H. 5, 20.
Bàtâvus, v. Batavi.
Bàtëni, ôrum, m., peuple d’Asie, au-delà de la mer Caspienne : Plin. 6, 48.
bàtënim, v. bat 1.
Bàternse, ârum, m., c. Bastar-nse : V.-Fl. 1, 96.
Batha, se, f., ville d’Ethiopie : Plin. 6,17».
Bathïnus, i, m., fleuve de Pan-nonie : Vell. 2, 114, 4.
Bàthyllus, i,m., fl 1 Bathylle, [jeune homme chanté par Ana-créon] : Hor. Epo. 14, 9 H 2 pantomime célèbre d’Alexandrie, favori de Mécène et rival du non moins célèbre Pylade : Tac. An. 1, 54 ; Sen. 7, 32, 5.
Bathymi, ôrum, m., peuple d’Arabie :_Pun. 6, 149.
Bâthynïâs, se, m., fleuve de Thrace : Plin. 4, 47.
Bàthys, m., fleuve de Colchide: Plin. 6, 12.
bâtïa, se, f. (Pdbiç), poisson inconnu : Plin. 32, 77; 145.
bàtillnm, i, n., pelle à braise : Plin. 33, 127; Varr. R. 3, 6,5; Hor. S. 1,5, 36.
W->- la forme valillum semble préférable 11 6a-tillus, ni., M.-Emp. 27.
Batinum.i, n., fleuve du Picenum : Plin. 3,110.
bàtïôca, m, f., espèce de coupe : PL. Stich. 694.
m > forme batiola Pl. d. NON. 545, 20 ; cf. Gloss.
bâtis, is (-ïdis), f. (?axii), fenouil de mer [plante] : Plin. 21, 86 ; Col. 12, 7, 2.
Batnse, ârurn, f. pl. et Batnë, es, t., ville de la Mésopotamie : Amm. 14,3, 3; 23, 2, 7.
Bâto, ônis, m., H 1 chef germain, fait prisonnier par Germa-nicus : Ov. P. 2,1, 46 1[ 2 fils de Longaras, roi des Dardaniens : Liv. 31, 28.
batràehïôn, ïi, n. (BaTpâxtov), renoncule [plante] : Plin. 25, 172.
batrâchïtës, se, m. (Paipaxt-rriç), crapaudine [sorte de pierre précieuse] : Plin. 37, 149.
Batràchômyômàchïa, se, f., Batrachomyomachie [titre d’un poème héroï-comique attribué à Homère] : Stat. S. 1, prsef.
1 batrâchus, i, m. (P<«f’«x°5)i grenouille de mer [poisson] : Plin. 32, 145.
2 Batrâchus, i, m., architecte grec qui vécut à Rome à l’époque du grand Pompée : Plin. 36, 42.
Batrasavaves, m., peuple d’Arabie : Plin. 6, 149.
Batta, se, t., île située dans le Nil : Plin. 6,179.
Battara, se, m., Romain dont la mort est signalée par Cicéron : Fam. 7, 9, 2.
Battïâdës, as, m., 1T1 descendant ou fils de Battus ; en pari, de Callimaque : Catul. 65, 16 II 2 habitant de Cyrène [ville fondée par Battus] : SlL. 2, 61.
1 battis, c. bâtis.
2 Battis, îdis, t., femme de Cos, chantée par le poète Philé-tas : Ov. Tr. 1, 6, 2.
battïtùra, m, f. (battuo), mâchefer : Veg. Mul. 3, 26, 3.
batto, c. battuo : Front, p. 65, 7 N.
Battôn, ônis, m., nom d’un statuaire grec : Plin 34, 73.
battûâlïa, ou -tâlïa, ôrum, n. (battuo), escrime [v. batluo S 2] : Adamant. d. Cass. Orth.
battûârïum, ii, n., instrument pour piler : Gloss. 2, 353,16.
battûâtôr, ôris, m., frappeur, tortionnaire : Adamant. d. Cass. Orth. 178, 4 ; Gloss.
battuo (bâtùo), ère, 1T1 tr. a) battre, frapper : Pl. Cos. 496; Don. Eun. 381; b) battre pour attendrir, adoucir : Apic. 4, 148 *\ 2 [abs1] a) faire des armes, s’escrimer : rudibus cum aliquo Suet. Cal. 32, s’escrimer avec qqn avec les baguettes [= au fleuret], cf. Cal. 54 ; b) [dans un sens obscène] Cic. Fam. 9, 22, 4.
Battus, i, m., fl 1 nom donné à Aristote de Théra, fondateur de Cyrène : Ov. Ib. 586; Just. 13, 7, 1 ; Sil. 8, 57 H 2 berger témoin du meurtre d’Argus : Ov. M. 2, 688.
Bâtùlum, i, n., château fort de la Campanie [auj. Baja] : Virg. En. 7, 739.
i bâtum, i, n., poireau : Gloss. Philox.
2 Batum, i, n., fleuve de Lucarne : Plin. 3, 72.
bâtuo, v. battuo.
bàtus (-tôs), i 11 1 f., ronce : Fest. 30, 15; Apul. Herb. 87 U 2 m., mesure pour les liquides en usage chez les Juifs : Vulg. Ezech. 45, 10.
baubo, are, c. baubor : Gloss. 5, 170, 36.
Baubo, ônis, t., femme d’Eleusis, qui donna l’hospitalité à Cérès : Arn. 5, 25.
baubor, âri ( onomatopée ), aboyer, hurler : Lucr. 5, 1071.
baucâlis, is, m. (ponSxaXiç), vase en terre pour rafraîchir : Cassian. Cam. 4, 16.
Baucïdïàs, île de la mer Egée : Plin. 4, 56.
Baucis, ïdis, t., femme de Phi-lémon : Ov. M. 5, 631 II [fig.] une vieille femme : Pers. 4, 21.
Baucônïca, as, f., c. Bouconica : Anton.
Baudobrïga, se, t., c. Bonto-brice: Anton.
Baudûs, i, m., fleuve de Syrie : Mel. 1, 12, 5.
baudus, i, m., sot (?) : Anth. 307,5.
Bauli, ôrum, m., Baules [ville de Campanie, près de Baies] ; Cic. Ac. 2,125 II -anus, a, um, de Baules : Inscr.
Bauma, œ, f., ville d’Ethiopie : Plin. 6, 179.
Baunonïa, se, t., île située en face de la Scythie : Plin. 4, 94.
Bautis, is, m., fleuve de l’Inde : Amm. 23, 6, 65.
Bauxare, n., ville de Rhétie : Cod. Th. 6, 30, 3.
Bavilum, i, n., ville d’Espagne : Plin. 20, 199.
Bâvïus, ïi, m., mauvais poète, ennemi de Virgile et d’Horace : Virg. B. 3, 90.
basa, c. baxea : Tert. Idol. S.
baxëa, se, i., espèce de sandale [plus particulièrement à l’usage des philosophes] : PL.iMe». 391 ; Apul. M. II, 8.
baxëârïus (-ïârïus), m., ouvrier qui fait de la chaussure appelée baxea, cordonnier : CIL 6, 9404.
Bazâïra, se, t., contrée de la Scythie d’Asie : Curt. 8, 1, 10.
bdellium, ïi, n. (p5ÉXXtov), sorte de palmier : Plin. 12, 35 II la gomme précieuse qu’on en extrait : Veg. Mul. 6, 14, 1 ; cf. PL. Cure. 101.
bëâbuis, e (beo), capable de rendre heureux : Fort. 2, 4, 18.
bëâtë, heureusement, à souhait : Cic. Ac. 1, 33 11 beatius Cic. Rep. 1, 32 ; -issime Cic. Fin. 5, 81.
bëâtïfïcâtor, ôris, m. (beatifico), qui rend heureux : Aug. Psalm. 99,3.
bëâtïfïco, are (beatus, fado), tr., rendre heureux : Aug. Civ. 7,30; Trin. 14, 14.
bëâtïfïcus, a, um, qui rend heureux : Apul. Plat. 1, 5; Aug. Conf. 2, 5.
bëâtïtâs, âtis, t., bonheur, mot formé par Cic. sur beatus: Nal. 1, 95 (cf. Quint. 8, 3, 32) ; Apul. Plat. 2, 10; Aug. Civ. 10, 30, etc.
bëâtïtûdo, ïnis, t., bonheur, mot formé par Cicéron sur beatus : 1, 95 (cf. Quint. 8, 3, 32); Petr. 38; Apul. Plat. 2, 22, etc.; Aug. Civ. 9, 12, etc.
Bëâtrix, îcis, Béatrice [nom de femme[ : CIL 6, 25146.
bëâtûlus, a, um, dim. de beatus, tant soit peu heureux : PERS. 3, 103. _
bëâtum, subst., v. beatus.
bëâtus, a, um (part, de beare), fl 1 bienheureux, heureux : Cic. Tusc. 5, 29, etc. ; beata vita Cic Fin. 1, 32, etc., la vie heureuse, le bonheur, la félicité ; vita qua niliil beatius Cic. 1, 51, une vie, dont le bonheur dépasso tout ; quo beatius esse mortali niliil po-test Cic. Par. 16, destinée dont rien ne peut surpasser le bonheur pour un mortel ; parvo bcati Hor.