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Cappadocia Parthorum copias aversas non longe a finibus esse CUicite Cic. Fam. 15, 4, 7, voyant que les Parthes qui s’étaiont détournés de la Cappadoco, n’étaient guère éloignés des frontières de la Cilicie, cf. C/ES. C. 2, 12, 1 ; Sall. J. 101, 9; Liv. 1, 50, S, etc. ; [poét.] : fontes avertitur Virg. G.3,499, il so détourne des sourcos, cf. Stat. Th. 6, 192 ; Petr. 124, 248 II [pris abs’] avertere, se détourner : Pl. MU. 203; 1074; prora avertit Virg. En. 1, 104, la proue se détourne, cf. En. 1, 402 ; Gell. 4, 18, 4 ¶ [flg.] laec (fama) civitates nonnullas ab ejus amicitia averlebat Cœs. C. 3, 79, 4, ce bruit détachait maintes cités de l’amitié de César, cf. 3, 9, 1 H 2 [flg.] détourner l’esprit, l’attention, etc. : te velim a me animum parumper averlas Cic. Lie. 5, je voudrais que tu détournes un instant de moi ton esprit; qui mentem Pompei fictis terroribus a defensione mex salutis averterant Cic. Sesl. 67, gens qui, en semant de fausses terreurs, avaient détourné Pompée do prendre ma défense ; averste curœ hominum sunt a bello Liv. 6, 6, 4, les préoccupations furent détournées de la guerre ¶ Antonii furorem a pemicie rei publias Cic. PhU. 4, 3, détourner la démence d’Antoine de consommer la ruine de l’état ; avertit ab conseils in insontes indU cium Liv. 24, 5, 11, il détourne de ses complices les révélations et les fait porter sur des innocents 11 3 détourner, éloigner, écarter : pestera ab /Egypte Cic. 1,101, écarter un fléau de l’Egypte; avertendœ suspicionis causa Cjks, C. 3, 102, 3, pour écarter les soupçons; quod Juppiler omen avortât Cic. Mur. 88, et que Jupiter éloigne ce présage, cf. Flacc. 104 : PhU. 3, 35, etc. ; Liv. 23, 13, 4 ; 28, 41, 13 1T 4 détourner, dérober, soustraire : pecuniam publicam Cic. Vcrr. 1, 11, détourner les deniers publics ; pecuniam domum Cic. Verr. 2, 143, détourner de l’argent et l’emporter chez soi; avertere , aliquid de publico per magistratum ’ Cic. Verr. 4, 53, dérober aux villes par l’intermédiaire des magistrats [en faisant pression sur eux] Il avertens causam doloris Liv. 6, 34, 8, comme elle dérobait (cherchait à dissimuler) la cause de son chagrin II [avec dat. ou abl. ? poét.] : auralam Colchis avertere pellem Catul. 64, 5, enlever à. (de) la Colchide la toison d’or, cf. V.-Fl. 5, 630. àvëte, àvëto, v. ave. âvexi, pf. de aveho.

1 àvïa, œ,f., H1 (avus), grand-mère [paternelle ou maternelle] : PL. Truc. 808; Cic. Verr. 1, 92; Clu. 40 II [flg.] préjugé do grand-mère : veteres avise Pers. 5, 92, vieux préjugés 11 2 séneçon [plante] : Col. 6, 14, 3.

2 âvïa, ôrum, n. (avius), lieux OÙ il n’y a pas de chemins frayés, Heux impraticables : Tac. An. 2, 68.

Avïânïus, ïi, m- nom de famille rom. : Cic. Fam. 13, 79.

Avïânus, i, m., nom d’un fabuliste latin.

àvïârius, a, um (avis), relatif aux oiseaux : aviaria rcttaVARR. R. 3, 5, 13, filets à prendre les oisoaux ¶ subst. m., celui qui prend soin de la volaille : Apic. S, 3721| âvïârïum, ïi, n., a) poulailler, colombier, volièro : Cic. Q. 3,1,1 ; b) bocages [oii nichent les oiseaux] : Virg. G. 2, 430.

àvïàtïcus, a, um (avia § 1), de grand-mère, relatif à la grand-mère : Inscr. ; Jurisc.

Avïeantus, i, m., nom d’uno divinité chez les Gaulois : CIL 12. 3077.

âvïcella, c. auceUa [qq mss.].

âvïcùla, a», f. (avis), petit oiseau : aviculx nidulus Gell. 2, 29, 2, le petit nid d’un oiselet, cf. Apul. M. 11, 7.

àvïcûlâiïus, ïi, m., c. aviarius, *Apiç. 8, 372.

âvïdë (avidus), avidement : Cic. CM 26 ; 72 ; Tusc. 4, 36 II avidius Sall. J. 60, 1; Liv. 23, 18, 11 ; -tssime Cic. PhU. 14, 1

àvïdëo, ëre (avidus), [avec inf.] oser : Itin. Alex. 50 II être insatiable : Gloss. 2, 235, 23.

àvïdïtaa, Stis, f. (avidus), H 1 avidité, désir ardent : legendi avv-dilas Cic. Fin. 3, 7, passion de la lecture, avidité do lecture, cf. CM 46; glorise Cic. Q. 1,1, 45, soif de gloire H 2 [en part.] a) cupidité, convoitise : Cic. PhU. 5, 20 ; Off. 2, 38; b) désir do nourriture, appétit : aviditatem incUare Plin, 20, G4; excitare Plin. 23, 12; facere Plin. 23, 144, exciter l’ap-pétiU

àvïdïtër (avidus), avec avidité : Apul. M. 4, 7.

Avïdïus, U, m., Avidius Cassius, empereur romain : Volc-Gall.

àvïdo, are (avidus), int., être avide [in aliquid, de qqch] : Virg. Gram. Ep. 4, p. 19, 21.

àvïdus, a, um (aveo), 1F 1 qui désire vivement, avide ; [avec le gén.l : gloriœ avidior Cic. Fam. 9, 14, 2, plus avide do gloire; avidus betti gerundi Sall. J. 35, 3, impatient de guerroyer; -issimus Cic. Att. 1, 15, 1; Sall. J. 111, 4 II [avec l’inf.] avidi committere pugnam Ov. M. 5, 73, impatients d’engager la bataille, cf. Virg. En. 12, 290 y [avec in abl.] Cic. PhU. 5, 22; V. Max. 7, 2, 6; Sen. 2, 5, 2 II [avec in ace] avida in nouas res ingénia Liv. 22, 21, 2, esprits avides de nouveauté, cf. 5, 20, 6; Tac H. 2, 56 II [avec ad] Ter. Eun. 131 ; Liv. 7,23,6 ¶ manus subitis avidse Tac. H. 1, 7, mains que l’occasion soudaine rendait avides H 2 [en part.] a) âpre au gain, avare, cupide : animas avidus Cic. de Or. 2, 182, cupidité ; avidse manus heredis Hor, O. 4, 7,19, les mains cupides d’un héritier ¶ subst. m., un avare: Cic. Com. 21 ; b) affamé, gourmand, vorace, glouton : [mé-taph.] Cic Top. 25; amvîvB avidi

Hor. S. 1, 5, 75, convives affamés ; auras avidse Cic. Or. 104, oreilles avides, insatiables ; [poét.] avidum mare LUCR. 1, 1031, la mer insatiable.

Avïënus, i, m., Rufus Festus Avionus, poète latin, traducteur des Phénomènes d’Aratus.

avillus, i, m., agnoau nouvellement né : P. Fest. 14 ; Gloss. 5, 492, 17.

Avinense oppidum, n., ville de la Zeugitane : Plin. 5, 30.

Avïôla, œ, m., surnom romain: Val. Max. 1, 8, 12; Plin. 7,173.

Aviones, um, m., Avions [peuple germain] : Tac G. 40.

àvïpës, ëdis (avis pes),rapide: Seren. d. Capel. 5, 518.

avis, is, f., 1t 1 oiseau: Cic 2, 160, etc. Il [servant aux auspices] : Leg. 2,32 ; Div. 1, 28, etc. ¶ [en pari, des abeilles] : Varr. R.3, 16,1U 2 [flg.] = présage, auspice: avis sinislra Pl. Ps. 762, mauvais augure ; secundis avibus Liv. 6.12, 9, avec de bons présages II [proverbe] : avis alba Cic.Fam. 7, 28, 2, un merle blanc [une chose rare],

m > abl- aue °u avl.

Avïsïo, ônis, m., port de la Ligurie : Anton.

Avïtâcus, t, f. [Sid. Carm. 18; 1], bourg dans la Lyonnaise [airj. Aydat] : Sid. Ep. 2, 2, 3.

Avïtianiis, i, m., un frère d’Ausone : Aus. Parent 13, 1.

âvïtïum, U, n (avis), gent ailéo : Apul. Socr. p. 110.

1 àvïtus, a, um (avus), appartenant au grand-père, qui vient de l’aïeul, des aïeux, ancestrai ; Cic-40T. 2, 81; Pomp. 21; Tusc,

1, 45 ; Br. 126, etc. ¶ [en pari, dea animaux] : avita celeritas COL. 6, 37, 4, la vitesse ancestralo.

2 Avïtus, i, m., surnom romain; not1 A. Cluentius Avitus, défendu par Cic. : Cic. Clu. 11 II S’ Avit, V-vr s. ap. J.-C.

âvïum, u, n (avius), lieu non fréquenté, écarté : HER. 4, ’29z employé surtout au pl., v. avia 2.

âvïus, a,um(a,via),*\ loùiln*y a point de chemin frayé; impraticable, inaccessible : Lucr. 2, 145; Sall. J. 54, 9; Liv. 9, 19, 16; 25, 32, 6; avia commeatibus loca Liv. 9, 19,16, lieux impraticables au ravitaillement H 2 [en pari, des pers.] errant, égaré : in montes sese avius abdidit Virg. En. 11. 810, il s’enfonça, errant, dans les montagnes II [flg.] éloigné de, fourvoyé : avius a vera ratione Lucr.

2, 82, fourvoyé loin de la vérité ; avia cœpto consilia Sil. 12, 493. projets qui s’écartent du but.

àvo, v. ave »—>.

àvôeàmentum, j, n (avoco), ce qui détourne, distraction, diversion, délassement, détente, repos : Plin. Ep. 8. 5, 3; 8, 23, If Pan. 82, 8.

âvôcâtio, ônis, f. (avoco), action de détourner, de distraire, diversion : Cic. Tusc. S, 23; sine avo*