ascâlàbôtês, te, m (i<7zct>,a6i&-n)ç), sorte de lézard : Plin. 29, 90.
Ascâlâphus, i, m., H 1 fils de l’Achéron : Ov. M. 5, 539 11 2 fils de Mars : HYG. Fab. 159.
ascàlïa, as, f. (dCTxccÂfa), fond d’artichaut : Plin. 21, 97.
Ascâlô, Unis, t. (’Ao-wiXwv), Ascalon [ville de Palestine] : Plin, 5, 68 ¶ -nensës, ium, m., habitants d’Ascalon : Sulp.-Sev. Chron. 1, 31, 3, ou -nîtae, ârum, m., Bibl. ou -nïus, a, um Cass.-Fel. 42, d’Ascalon.
ascâlônîa cepa, espèce d’ail d’Ascalon : Col. 12, 10, 1; ou abs’ ascalonia, œ, f. : Plin. 19< 101, etc.
asc.alpo, ère (ad, scalpo), tr., gratter : Apul. M. 6, 9.
Ascandiandalis, is, f., ville de Lycie : Plin. 5, 101.
Ascànïa, v. Ascanius 2.
1 Ascânïus,
fils d’Enée : Virg. En. 1, 271, etc. ; Liv. 1, 1, 11, etc.
2 Ascânïus, a, um fl" 1 lacus Plin. 5, 148, lac de Bithynie 1T 2 flumen Ascanium Plin. 5, 144, ri vibre sortant du lac Ascagne, cf. Virg. G. 3, 270 H 3 portas Plin. 5, 121, port de Troade 11 4 Ascania, as, f., Ascanie [région avoisinant le lac Ascagne] : Plin. 5,144 II île de la mer Egée : Plin. 4, 71 (ou au pi. Ascaniie, arum Plin. 5, 138).
Ascapôs, i, f., île déserte près de la Chersonèse : Plin. 4, 74.
ascârida, as ou ascaris, ïdis, f. (<i<raap[ç), ascaride, sorte de ver du corps humain : G.-Auh. Chron. 4, 8, 117; Isid. 12, S, 13.
ascaulês, m, m. (d<ixa;5).Eç), joueur de cornemuse : Mart. 10,
3, 8. __
ascëa, v. ascia.
ascella, se, v. axilla : Gloss.
ascendentes, ium, m. pi., ascendants : Paul. Dig. 23, 2, 68.
ascendïbïlis, e (ascendo), par où l’on peut monter : Pompon. d. Schol. Stat. Th. 10, 841.
ascendo (adsc-), scendl, scen-su/m, ëre (ad, scando), int. et tr.
I in t. 1T1 monter : in oppidum ClC. Verr. 4, 51; in Capitolium Gic. de Or. 2, 195; in equum ClC. CM 34; in cœbim ClC. Mil. 97, monter à la place forte, au Gapitole, a cheval, au ciel; ad templum Liv. 42, 15, 5, monter au temple ; in trierem Nep. Aie.
4, 3, dans une trirème ; in murum Cic. de Or. 2, 100, sur les murs [de la ville] 11 2 [fig.] ad regium nomen Cic. Dej. 27 ; ad honores Br. 241, s’élever au titre de roi, aux magistratures; in alliorem locum Cic. Clu. 110 ;Sull. 5, s’élever à une situation plus haute; (fortu-na) in quam postea ascendil Curt. 9, 8, 24, (la fortune) à laquelle il s éleva plus tard; super ingenuos Tac. G. 25 ; supra iribunatus Tac. •D. 7, s’élever au-dessus des
hommes de naissance libre, au-dessus des tribunats.
II tr H1 jugummontis CjëS. G. 1, 21, 2; murum Cjes. G. 7, 27, 2 ; 7, 47, 7, etc., gravir le sommet d’une montagne, escalader un mur; navem Sall. J. 25, 5; Nep. Hann. 7, G ; Liv. 23, 11, 5, monter sur un vaisseau; equum Svet.JuI. 61, monter un cheval; si mons erat ascendendus Cjes. C. 1, 79, 2, s’il fallait gravir une montagne 11 2 [fig.] unum gradum dignitatis Cic. Mur. 55 ; altiorem gradum Cic. Off. 2, 62; summum loeum civitatis Cic. Clu. 150, monter un seul degré dans les honneurs, à un degré plus élevé, au rang le plus considérable dans la cité.
ascensïbïiïs, e (ascendo), H 1 montant [en pari, d’un chemin] : C.-Aur. Chron. 3, 1, £1T 2 où l’on peut monter : Arn. 1. Conflict. 2 14.
ascensïo (adsc-), ôms, f. (ascendo), action de monter, ascension : ascensionem facere PL. Rud. 599, monter H oratorum Cic. Br. 137, montée graduelle des orateurs [vers l’éloquence],
ascensôr, ôris, m., qui monte : Eccl ¶ cavalier : Eccl.
1 asoensus (adsc-), a, um, part, de ascendo.
2 ascensus (adsc-), ûs, m. 111 action de monter, escalade : in Capitolium ClC. Serf. 131, la montée au Capitule [Capitolii Cic. Dom. 101}; agger ascensum dat Gallis Cjes. G. 7, 85, 6, l’amoncellement des matériaux donne aux Gaulois la possibilité d’escalader; par-tim semis ascensus temptant Liv. 36, 24, 4, une partie tente des escalades au moyen d’échelles 1T 2 chemin par lequel on monte, montée : in oppidum noluit accedere, quod erat difficile ascensu Cic. Verr. 4, 51, il ne voulut pas pénétrer dans la ville, parce qu’on y montait par une pente difficile ; qua minime arduus ad nos-tras munitiones ascensus videbatur CjES. G. 2, 33, 2, par où la montée vers nos travaux paraissait la moinsrapide (raide) H 3 [fig.] accès, ascension : ad civitatem Cic. Balb. 40, ascension _au droit de cité; in virtute multi sunt ascensus ClC. Plane. 60, le mérite donne une quantité de moyens de s’élever.
ascënus, a, um (âu/.Tjvoç), qui est sans tente, sans abri, sans asile : Ennod. Ep. 9, 20.
ascëtërïon, ii, n. (■i<jy.r;Tijpiov),
couvent : Cod. Justin. 1, 3, 35.
ascëtrïse, ârum, f. (dcreirJTpKxt), femmes qui ont prononcé des vœux, religieuses : Novell. Just. 59, 2.
Aschëtôs, t, m. (fi<xx£-roç), nom d’un cheval : Stat. Th. 6, 463.
ascîa (ascëa), œ, f. 1T 1 hermi-nette : Cic. Leg. 2, 59; Plin. 7, 198, etc.; sibi asciam in crus impingere Petr. 74; asceam cru-ribus suis inlidere Apul. M. 3, 22, se donner de la hache dans les jambes [se faire tort à soi-
même] U 2 pioche : Pall. /, 42, 3 1T 3 truelle de maçon : Vitr. 7. 2, 2: Pall. 1, 14 1T 4 marteau du tailleur de pierre : Hier. Ep. 106, 86; sub ascia esse, être sous le marteau, être aux mains des maçons; sue ascia fieri, être confié aux maçons : Inscr.; sub ascia dedicare Inscr. (prob1) faire la consécration au cours d’un travail, avant l’achèvement du monument.
Ascïburgïum, ii, n., ancienne ville de la Gaule Belgique, sur le Rhin: Tac. G. 3; H. 4, 33.
ascïcûlus, i, m., c. asciola: Gloss.
ascilla, v. axilla: Isid. 11, 1, 65.
ascînus, c. ascenus [mss.].
i aseïo, ôtiî, âtum, are (ascia), tr., doler, dégrossir à la doloire : Vitr. 7, 2, 2 ; Aug. Manich. 1,8, 13 ¶ travailler avec la truelle, gâcher : Vitr. 7, 2, 2.
2 aseïo (adscïo), ire, tr., faire venir à soi, s’adjoindre, recevoir: (Trojanos) socios Virg. En. 12, 38, recevoir (les Troyens) comme alliés ; neque Antonium Primum adscvri inter comités a Domitiano passus est Tac. H. 4, 80, d’autre part il ne souffrit pas que Domi-tien fît venir Antonius Primus parmi les gens de sa suite ; adsciri in societatem Germanos Tac. H. 4, 24, [ils disaient] que les Germains étaient appelés à une alliance [à s’associer à la révolte],
g > les formes du pf. (ascivi) et du part, (ascilus) se confondent avec celles de ascisco.
ascïôla, as, f. (ascia), petite doloire : Isid. 19, 19, 12.
ascisco (adsc-), tin, ïtum, ëre, tr., appeler à soi: 1T1 sibi oppidum societate Cic. Verr. 4, 21, s’associer une ville par une alliance ; Boios socios sibi adsciscunt Ces. G. 1,5,4, ils s’adjoignent les Boiens comme alliés; Hasdrubal gêner ascitus Liv. 21, 2, 4, Hasdrubal pris comme gendre [par Hamilcar] ; atiquem ad hoc incredibile sceleris fœdus ClC. Cat. 2, 8, faire entrer qqn dans cettealliance incroyable du crime ; aliquem in civitatem Cic. Hep. 2, 13, admettre qqn au droit de cité, cf. 2, 33; adsciti simul in civitatem et patres Liv. 6, 40, 4, admis en même temps au nombre des citoyens et des patriciens ; inter patricios aliquem Tac. Agr. 9, admettre qqn au nombre des patriciens II adscitus cselo Sen. Pol. 17, 1; superis Ov. P. 4, 9, 127, admis au ciel, au rang des dieux 11 2 prendre pour soi, emprunter, adopter : sacra a Grsecis ascita et accepta Cic. Verr. 5, 187, culte emprunté et recueilli des Grecs ; consuelu-dinem Cic. Br. 209, adopter une coutume, cf. Liv. 1, 20, 6 ; amitti civitatem Bomanam alia ascita Nep. AU. 3, 1, [on explique] que le titre de citoyen de Rome se perd, quand on a adopté celui d’une autre ville; adsctscet nova (vocabula rerum) Hor. Ep. 2, 2, 119, il adoptera des termes nou-