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I ; 4, 10, 8 ; dat masc. alio Rhet. Her. 2, 19; Sen. Ben. 4, 32, 3; Quint. 9, 4, 23 II dat. fém. alis. PL. Mil. 802 ¶ dat. abl. plur. alis Colum. 3, 6, 4; Cabm. Epigr. 1329, 4; alieis CaRM. Epigr. 248, 6 ¶ pour l’arch. alis, v. ce mot.

àlïusmôdï, d’une autre manière : Ces. dans Prisc. 6, 36

âlïùta, adv. arch. = aliter: P. Fest. 6, 1.

Alixanter, v. Alexander : CIL 1, 1501.

allab-, allact-, allainb-, v. adl-.

Allaba ou Allava, as, m , Stat.ion navale de Sicile : Anton. Aug. p. 88.

Allantenses, ium, m, habitants d’Allante [Macédoine] : Plin. 4, 35.

allapsus, v. adlapsus.

allassôn, ontis, adj. (d&>.â<Hrtov\ de couleur changeante : HADR. d. Vopisc. Salurn. 8, 10.

allât-, allaud-, v. ad/-.

allée (hallêc, allex, halles), êcis, n., 1T 1 préparation culinaire à base de poisson : Hem. S. 2, 4, 73; Plin. 31, 95 11 2 poisson : Isid. 12,

6, 39.

allëcatus (hallec-), assaisonné de allée : Apic. 7, 288. allect-, v. adl-. allectâtio, allectio, v. adlect-,

1 Allectô (Alectô), f., Alecto [une des trois Furies] : VlRG. En.

7, 324; 341.

B> y ace. Altecto; abl. AUecto Serv. G. 2, 98.

2 allecto, are, v. adl-, allëcùla (hallëcûla), dimin. de

allée 2 ; Col. 6, 8, 2; 8, 17, 12.

alleg-, v. adleg-.

allëgôria, se, f. (àXkrrioplot), allégorie : Quint 8, 6, 14, etc.

allêgôricê, allégoriquement : Porph. Hon. S. 2, 3, 284, ele,

allëgôrïCUS, a, um, allégorique, symbolique : Tert. Res. 19.

allëgôrista, sa, m., interprèto des allégories : Eccl.

allëgôrizo, are, employer l’allégorie : Eccl.

allëlûia ou hallëlûia, mot hébreu signifiant : louez Dieu : Eccl.

allëlûiâticus, a, um, qui loue Dieu : Aug. Psalm. 105, 1.

allënïmentum, i, n. (lenio), adoucissement, manière do calmer : Amm. 27, 3, 9.

allev-, v. adlev-.

i allex, ëcis, v. allée.

2 allex (hall-), ïcis, m., gros orteil : Gloss. ¶ [fig.] h. viri PL. Pœn. 1310, rebut d’homme, méchant poucet.

allexi, v. adl-.

Allia, se, f., rivière des Sabins, où les Romains furent battus par les Gaulois, 390 av. J.-C : Liv. 5, 27; Luc. 7, 409.

Allïâna rëgïo, f„ pays situé entre le Pô et le Tessin : Plin. 19,9.

Allïâtor, ôris, m., nom d’h, : CIL 6. 2545.

aîlic-, allid-, v. adl-.

allïcëfac-, v. adlicefac-.

Allïensis, e, de l’Allia : Qc. Att. 9, 5; Liv. 5. 38.

AUïënus, t, m., n. d’h : Cic. Fam. 12, 11, 1.

Allïfae (Allïphae), f. pi. Liv. 8, 25, etc. et Allïfë, es, f. Sil. 8, 535, Allifes [ville du Samnium] Il -anus, a, um, d’Allifes : HOR. S. 2, 8, 39; Plin. 3, 63.

allig-, allin-, v. adl-.

Alliphse, v. Allifœ.

allis-, alliv-, v. adl-.

allïum, v. alium.

Allôbrôges, um, ta., peuple de la Narbonnaise : Cic. Dw. 1, 21, etc. n -brox, agis (ace. -ôga Juv. 7, 214), Allobrogc : HoR. Epo. 16, 6 n -gïeus, a, um, des Allobroges : Plin. 14, 3.

alloc-, v. adloc-.

Allonë, es, f., ville de Tarra-connaise : Mel. 2, 93.

allôphylus, a, um (dXXoç-j>.oç), étranger, non hébreu : Tert. Jejun. 7; Eccl.

alloq-, allub-, alluc-, allud-, aUuo-, v. adl-,

allus (hallus), ï, m., gros orteil : P. Fest. 7, 21 ; 102, 3.

allûsïo, v. adl-.

allûtio, ônis, t., c. abhuio: C-Aur. Acut. 2, 9, SI.

alluv-, allux-, v. adl-.

Aima, œ, m., fleuve d’Etrurie : Anton. Aug. p. 500, 8, 10 ¶ mont de Pannonie j Vop. Prob. 18, 8.

Almana, m, f., ville de Macédoine : Liv. 44, 26, 7.

almïfïcus, a, um (almus et fado), qui rend bienheureux : Ps. Fort. Carm. 3, 2.

almïtïës, ëï, f., grâce, beauté : Char. 39, 24; P. Fest. 7.

Almo, ônis, m., ruisseau prés de Rome : Ov. F. 4, 337 ; Mart. 3, 47 II le dieu de la rivière : Ov. F. 2, 601.

Almopi, ôrum, m., Almopiens [peuple de Macédoine] : Plin. 4, 35.

1 Almus, i, m., mont de Pannonie : Eutr. 9, 11.

2 almus, a, um (alo)y, nourrissant, nourricier ; [d’où] bienfaisant, maternel, libéral, doux, bon: Lucr. 2, 992; Hor. O. 3, 4, SZ, etc.

alnëus, a, um, de bois d’aune : Vitr. 5, 12, 6.

alnus, i, f. 11 1 aune [arbre] : Plin. 16, 218; Virg. G. 2, 110 11 2 ce qui est fait en bois d’aune, [en part, les bateaux] : Virg. G. 1, 136.

âlo, âlûi, attum ou âlïtum, ère, tr. H 1 nourrir, alimenter, sustenter : (nutrix) qusc iUam aluit par-volam Ter. Eun. 892, (la nourrice) qui l’a nourrie toute petite cf. PL. MU. 698; Varr. fi. 2, 10, 8 ; pulli aluidur ab iis ut a matri-bus Cic. 2, 124, les petits

[canards] sont nourris par elles [les poules] comme par leurs mères, cf. 2, 137 II exercitum alere Oc. Uej. 24, nourrir (entretenir) une armée, cf. Verr. 5, 80 ; canes aluntur in Capitolio Cic. Amer. 56, on nourrit (entretient) des chiens au Capitule ; cum agellus eum non salis alerel Cic. 1, 72, comme son petit coin de champ ne suffisait pas à son entretien II nourrir, élever : cum in agresti cultu laboreque Romulum aluissent Cic. Hep. 2, 4, [des bergers] ayant élevé Romulus dans les mœurs et les travaux de la campagne ; omnem pueritiam- Arpini allus Sall. J. 63, 3, élevé pendant toute son enfance à Arpinum [alitus Cic. Plane. 81] ¶ alimenter, faire se développer: terra stirpes alit Cic. Nat, 2, 83, la terre nourrit (alimento) les racines ; imbres amnem aluere Hou. O. 4, 2, 5, les pluies ont alimenté (grossi) le fleuve ; cum sol Oceani alatur umoribus ClC. 2, 40, le soleil étant alimenté par les vapeurs de l’Océan 11 2 [flg.J nourrir, développer : spem Cali-liniB moUibus sententiis alere Cic. Cat. 1, 30, nourrir les espérances de Catilina par la mollesse des décisions ; quœ res vires alit Cjf.s. G. 4, 1, 9, cette vie développe les forces ; eorum furor alilur impunitale Cic. Sest. S2, leur folie est nourrie par l’impunité ; si diutius alatur conlroversia C/ES. G 7, 32, 5, si lo débat était entretenu plus longtemps ; quem per annos decem aluimus contra nos Cic. Att. 7, 5, 5, un homme que nous avons pendant dix ans aidé à grandir contre nous ; civi-tas quam ipse semper aluissel Cjes. G. 7, 33, 1, une cité qu’il avait lui-même toujours soutenue (aidée à se développer) 11 3 [passif sens réfléchi], se nourrir : radia-bus palmarum ali Cic. Verr, 5, 87, se nourrir do racines do palmiers, cf. Verr. 3, 102; Agr.2, 95; CMS. C. 2, 22, 1; lacté Cic. 2, 128, se nourrir de lait; hominis mens discendo alilur ClC. Off. 1, 105, l’intelligence humaine se nourrit (se développe) par l’étude ¶ cf. se alere G/es. G. 4, 1, 5; 4, 4,7; Cic. Tim. 18; Liv. 26, 30, 10.

âlôa, œ, f., aloès [plante] : Isid. 17, 8, 9.

alodis, is, m., alleu, propriété : LEX S AL. 59, 55; N.-Tir. 59.

âlôë, es, f. (à\6tj) aloès [plante]: Cels. 1, 3; Plin. 27, 4, J ; Vulg. PrOv. 7, 17 II [fig.] amertume s Juv. 6,181.

Alôeûs, ei ou eos, m., Aloée [nom d’im géant] : Luc. 6, 410; Hyg. Fa 6. 28.

âlôgïa, se, f. (laoyi’a), H 1 acte ou parolo déraisonnable, sottise : Sen. Apoc. 7 H 2 repas immodéré, trop plantureux : Aug. Ep. 36, 11.

Alôgi, ôrum, m., secte d’héré-tiqjies : Isid. S, 5, ?6.

alôgior, Sri, déraisonner : Do-sith. 430, 4.