révocation de l’Edit de Nantes, étaient ou des hypocrites, ou des intrigans ambitieux, mus par leur propre intérêt, qu’ils étaient parvenus à faire regarder comme la cause de Dieu et l’intérêt de l’État, par un monarque crédule, facile à séduire, épouvanté par les terreurs de l’autre vie, trompé par son confesseur, par une femme adroite qui aspirait au trône, et par des ministres perfides, cruels et entièrement dévoués à cette femme, votre héroïne. Alors, Monsieur, j’obtiendrai de mes lecteurs la seule vengeance à laquelle j’aspire contre vous ; ils m’accorderont leur estime, que vous avez cherché à me ravir par votre diatribe, et vous aurez échoué dans votre projet.
L’Athénée, qui vous a fourni une petite gaîté, et qui vous a fait plaisanter si joliment, l’Athénée, Monsieur, n’a rien de commun avec moi et mes ouvrages ; je n’ai pas l’honneur d’être membre de cette société estimable et savante : pourquoi donc vous en prendre à moi, si, pour certaine personne, elle est comme l’honneur,
On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors.
S’il rappelle à votre souvenir quelque événement désagréable et humiliant qui vous obsède sans cesse[1], vous souffrez beaucoup, je n’en doute point ; mais vous ne guérirez
- ↑ M. l’Abbé Félès en a été chassé.