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teurs de leurs jours, ou à leurs maris, etc. »

Une femme sensée s’occupe peu de métaphysique ; la religion qu’elle professe et qu’elle enseigne est celle où l’on respecte les mœurs et le savoir. Elle se gardera bien de suivre sans réflexion la religion du cœur, quoique l’on répète souvent : « Les écarts de l’esprit ne sont pas ceux du cœur. »

Le cœur, chez une jeune femme, décide souvent du bonheur ou du malheur de sa vie.

La raison veut que désormais il soit permis aux courtisanes, seulement, d’être femmes de lettres, beaux esprits et virtuoses ».

L’auteur du projet de loi a voulu singer Henri IV, qui permit à toutes