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lement l’enfance du besoin de s’instruire. C’est sans doute cette raison qui a déterminé Jean-Jacques à conseiller de ne commencer l’éducation qu’à sept ou huit ans, cet âge pouvant déjà être susceptible d’un peu de raison, et pouvant compenser les avantages de la science avec les désagrémens de l’étude.

Ce mal est encore réparé si la mère sait lire ; en jouant, elle l’apprendra à son fils : un bonbon, une promenade, sera la récompense de la connaissance d’une lettre, d’un mot. Cela encouragera son fils bien d’avantage que la crainte de la férule ou des reproches acerbes du maître Morose.

« Considérant la valeur de ce mot de St.-Évremont :

» On se défend d’une savante,