d’hommes, même de génie, en approchant du terme de la vie, ont repassé dans leur esprit avec une sorte de complaisance les premiers momens de leur enfance ! La vieillesse et l’enfance se touchent ; leur imagination affaiblie se ratache aux préjugés de leur nourrice, ils se rappellent avec jouissance des jours où ils se croyaient heureux ; et le terme de leur vie obscurcit la gloire qu’ils avaient acquise dans l’âge viril.
À quoi attribuer cette faiblesse ? À la première éducation. Une mère instruite inspirera à son fils l’amour de la patrie, l’observation exacte des devoirs de l’homme dans la société. Qui, plus qu’elle, sera intéressé à ce que son fils jouisse de l’estime de ses concitoyens ? Une femme instruite apportera-t-elle moins d’ordre et d’économie dans l’administration de sa