rieure est, au contraire, rétrécie dans les proportions respectives de 3 à 7 centimètres ; mais toujours la circonférence totale du buste à ce niveau est nettement augmentée. Du reste, le fait peut aisément se vérifier sans l’aide de mensurations, il suffit de faire tout simplement endosser aux enfants leurs anciens corsages : la taille se trouve trop courte en avant et il est impossible de les boutonner, faute de largeur.
Il est donc certain que le corset bien fait, placé au-dessous de la ligne de flexion ou d’extension générale du corps, favorise l’amplitude des mouvements et permet aux fillettes de se développer aussi vigoureusement que les garçons de même âge.
Les indications que je viens de présenter au sujet des fillettes se retrouvent dans le même ordre chez les femmes normalement constituées. Chez elles aussi le redressement et le développement du buste s’effectuent par le même procédé, mais le corset tel que je l’entends fournit en outre aux organes abdominaux un soutien qui est toujours nécessaire.
Il reste maintenant à examiner les cas pathologiques pour distinguer ceux qui pourront être avantageusement traités par l’application de notre appareil.
D’après toutes les remarques que nous avons faites au sujet de l’action exercée par ce corset sur les organes abdominaux, on conclura qu’il est indiqué dans tous les cas de ptose. En soutenant le ventre de bas en haut par sa partie inférieure, depuis le pubis sur lequel il prend son point d’appui en avant, jusqu’au-dessus de la taille, il porte et maintient vers le haut tout le contenu abdominal ; son effort se transmet directement, par une répercussion facile à interpréter, jusqu’aux organes supérieurs. C’est ainsi que la masse intestinale servira de coussin à l’estomac et aux viscères qui l’entourent, comme je l’ai déjà signalé. Cet effet se produit en général tout simplement, sans difficultés,