plus fréquentes chez les fillettes que chez les garçons, c’est à ce dispositif mal entendu qu’il faut l’attribuer.
Le seul moyen propre à favoriser le redressement et le maintien du buste chez l’enfant comme chez la femme, j’en suis convaincue par l’expérience, consiste à fournir un appui seulement aux vertèbres lombaires. Sous l’influence de cet appui même très léger, combiné avec une pression s’appliquant très bas, en avant, le haut du corps se redresse immédiatement, le thorax bombe, les épaules s’effacent ; l’enfant se trouve allégé de tout le poids de son buste. J’ai eu maintes fois l’occasion de réaliser cette expérience sur des fillettes se présentant dans les conditions décrites, je faisais couper les bretelles et descendre le corset vers le bassin ; aussitôt, la nature reprenant ses droits, le buste se plaçait dans l’extension. C’est ainsi que j’ai pu réunir un certain nombre d’observations dans lesquelles le corset abdominal a certainement favorisé le développement général des enfants et corrigé très rapidement leurs mauvaises attitudes (fig. 15 à 19).
J’ai voulu mettre ces résultats en évidence à l’aide de données précises. Sur des sujets successivement revêtus