Page:Gaboriau - Monsieur Lecoq, Dentu, 1869, tome 1.djvu/5

Cette page a été validée par deux contributeurs.
MONSIEUR LECOQ



PREMIÈRE PARTIE


L’ENQUÊTE




I


Le 20 février 18.., un dimanche, qui se trouvait être le dimanche gras, sur les onze heures du soir, une ronde d’agents du service de la sûreté sortait du poste de police de l’ancienne barrière d’Italie.

La mission de cette ronde était d’explorer ce vaste quartier qui s’étend de la route de Fontainebleau à la Seine, depuis les boulevards extérieurs jusqu’aux fortifications.

Ces parages déserts avaient alors la fâcheuse réputation qu’ont aujourd’hui les carrières d’Amérique.