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vêtu son costume de bal ; il réussit, à la sortie des bureaux, à se glisser dans le corps de logis occupé par le ministre.

Là il s’enferma dans un de ces réduits où d’ordinaire on reste le moins longtemps possible. Il y resta, lui, de quatre heures à dix heures du soir.

À ce moment les salons étaient pleins, et il aurait passé inaperçu sans les émanations subtiles et exotiques qu’il traînait après lui.

Chacun se demandait d’où venait cet homme, plus parfumé qu’un couplet de M. Clairville.

Un employé supérieur, présent à la fête, éventa ce mystère.

On sut par où avait passé l’intrus pour pénétrer dans les salons.

Depuis, par ordre supérieur, on n’oublie plus de l’inviter à tous les bals.