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III


Il était beau, il était frais, il était distingué.

Ah ! M. Krugenstern avait bien fait les choses, mais Caldas l’avait bien secondé.

Il avait des bottines vernies avancées sur son compte de rédaction par le rédacteur en chef du Bilboquet ; il avait un chapeau de soie presque tout neuf, résultat intelligent du libre-échange : toute sa vieille défroque y avait passé.

Même il avait des gants violet-tendre ; mais ces gants lui coûtaient cher. Pour eux il avait vendu à un Porcher du Gros-Caillou ses droits d’auteur sur son quart de vaudeville.