Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Soyez béni mon Dieu et faites que je conserve longtemps ma main.
Soyez béni mon Dieu et faites que je conserve longtemps ma main.


Romain fut ébloui, et il osa commettre une action peu louable.

On ne le regardait pas, il saisit un canif, découpa ces deux phrases dans le papier du sous-main, et les fourra dans sa poche.

Je publie ce fac-simile, fort inférieur à l’original ; je n’ai pas hésité à profiter de l’abus de confiance de mon ami pour prouver au lecteur mon grand amour de la vérité.

— Eh bien, avez-vous fini ? demanda Basquin à Caldas.

— Encore un instant, répondit celui-ci ; et d’inspiration il écrivit ce quatrain, dans le goût des épitaphes anticipées dont il enrichit les colonnes du Bilboquet :

 
Du pèlerin demain je prendrai les coquilles,
Si Dieu veut m’accorder la main de Coquillet.
Pinxit rageait devant ces pages sans coquilles,
Pinxit raPingebat se racoquillait.