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Hector… non plus horrible que vos projets, que vos convoitises… que vos espérances…

Sa voix s’éteignait dans un râle.

Bientôt son agonie commença. D’horribles convulsions tordaient ses membres, comme des sarments, dans son lit ; deux ou trois fois il cria :

— J’ai froid, j’ai froid !

Son corps, en effet, était glacé, et rien ne pouvait le réchauffer.

Le désespoir était dans la maison, on ne croyait pas à une fin si prompte. Les domestiques allaient et venaient effarés, ils se disaient : — Il va passer, ce pauvre monsieur ; pauvre madame !

Mais bientôt les convulsions cessèrent. Il restait étendu sur le dos, respirant si faiblement que par deux fois on crut que tout était fini.

Enfin, un peu avant deux heures, ses joues tout à coup se colorèrent, un frisson le secoua. Il se dressa sur son séant et, l’œil dilaté, le bras roidi dans la direction de la fenêtre, il s’écria :

— Là, derrière le rideau, je les vois.

Une dernière convulsion le rejeta sur son oreiller.

Clément Sauvresy était mort.

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