Page:Gaboriau - L’Affaire Lerouge.djvu/587

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Eh bien ! c’est une digne femme : elle ne dit pas de mal de son gendre.

Réfugié en Poitou après l’envoi de sa démission, M. Daburon a trouvé le calme, l’oubli viendra. On ne désespère pas, là-bas, de le décider à se marier.

Madame Juliette, elle, est tout à fait consolée. Les 80,000 francs cachés par Noël sous l’oreiller n’ont pas été perdus. Il n’en reste plus grand’chose. Avant longtemps on annoncera la vente d’un riche mobilier.

Seul, le père Tabaret se souvient.

Après avoir cru à l’infaillibilité de la justice, il ne voit plus partout qu’erreurs judiciaires.

L’ancien agent volontaire doute de l’existence du crime et soutient que le témoignage des sens ne prouve rien. Il fait signer des pétitions pour l’abolition de la peine de mort et organise une société destinée à venir en aide aux accusés pauvres et innocents.


FIN.