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par des moyens inavouables, certains se sont même enrichis par le meurtre. Mais, laissez-moi vous demander, est-ce que vous appelez cela le succès, est-ce que cet homme à la figure de fouine, cet être à l’apparence véreuse est un homme dont la figure vous plaît, est-ce que vous en faites votre camarade de ce dévoyé ? Assurément non, vous allez parfois lui emprunter de l’argent, et vous avez tort, car l’argent emprunté n’amène pas le succès et il est toujours difficile à rendre.

Le commerçant qui emprunte, à moins que ce ne soit pour avoir en sa possession les capitaux nécessaires pour exécuter des commandes reçues fermes, commet une très grande maladresse. Je n’insisterai pas sur ces détails, car je ne puis m’occuper ici que des grandes lignes.

Il est des ouvrages, très savamment écrits, que chacun peut consulter sur ce sujet ; mais le plan principal, la voie large, grande, qui mène droit au succès, celle-là personne n’en parle, on ne montre pas que l’honnêteté, la franchise et la loyauté sont une