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Immortalité


Pâle, elle restitue à ses éléments sa splendeur de pourpre, la chaste rose qui, quelque temps, sur son arbuste épineux mais doux, fut la gloire du soleil et la louange du vent.

La même suave haleine qu’elle expirait dans sa fraîcheur, elle l’exhale, flétrie mais toujours belle ; elle ne gît point sur la terre, non, mais elle y repose, et n’admet pas encore la dureté de son destin.