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Le Voyageur


Égaré, malade, errant, avançant d’un pied incertain dans la confusion du désert, dans la nuit ténébreuse il vacille, il appelle : en vain.

Au loin, mais distinctement, il entend le hurlement répété d’un chien que rien n’endort, et dans une pauvre cabane de bergers il trouve enfin la compassion, mais non pas son chemin.