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CHAPITRE I
Prolégomènes. — Sur la méthode. — L’Alsace propice à la bonne chère. — Quelques vieux souvenirs. — Richesse de la chasse antique. — Le bétail domestique. — Importance alimentaire du porc. — Le jardin potager ; les légumes proscrits ou oubliés. — Les salades. — La choucroute. — Les Schnitzen. — Apparition de la pomme de terre. — Épices exotiques. — Épices et aromates indigènes. — Basse-cour. — Gallinacés sauvages. — Le coq de bruyère. — Les oiseaux de passage. — Les petits oiseaux. — Retour nécessaire à la basse-cour. — L’oie domestique. — Le pâté de foie gras.
oilà un titre qui pourrait bien donner à rire à une foule de gens sérieux ou qui s’imaginent être tels. Eh ! quoi, diront-ils, vous pensez nous parler de la cuisine de nos ancêtres, sans offenser la dignité de l’histoire ! Quel intérêt voulez-vous nous faire prendre à savoir comment vivaient nos pères, de quels aliments ils se nourrissaient, quels étaient leurs goûts et leurs aversions gastronomiques, de quels vins ils aimaient à se délecter, quelles