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Dreykönig-Tag : le jour des Rois ; 2° die Pfaffenparet : jour non désigné auquel on mangeait une pâtisserie ou un gâteau de ménage qui avait la forme d’un bonnet clérical ; 3° Pfingstvögel : régal que se donnaient les arbalétriers ou les arquebusiers qui avaient concouru au tir à l’oiseau, le lundi de la Pentecôte ; 4° Auffartsgeflügel ; je soupçonne que c’était le repas d’épreuve de la jeune volaille de l’année, vers la fête de l’Ascension ; 5° Sant Johann Mett : repas matutinal de la Saint-Jean d’été ; 6° Dintzeltag : assemblée annuelle de la tribu terminée par un repas commun ; 7° Rockenfahrt : visite nocturne avec la quenouille ; 8° Kunkelstube : veillée des fileuses ; 9° Geburts-oder Natal-Tag : anniversaire du jour de naissance ; 10° Emanshammen : inconnu ; 11° Wo man die Fladen langt : le jour où l’on offre les tartes ; 12° Wo man die Erndtbieren langt : quand on offre des poires précoces (à l’époque de la moisson) ; 13° Wo man die Lerchenstreng langt : peut-être une allusion à la capture des alouettes ? 14° die Zerrhen : inconnu ; 15° das Wettmal : le repas de noce ; 16° den Wilkomm : la bienvenue ; 17° die Letz : le régal d’adieu (Abschiedschmauss) ; 18° den Liechtbraten : le rôti de congé mangé en commun à la clôture des veillées de fileuses ; 19° die Kindschenk : conclave de matrones dans la chambre de l’accouchée, où l’on fait des présents au nouveau-né et qui se termine par un repas ; c’est le Westerlege dont parle Geiler (Postill. II, 37b et 44) et qui est encore en usage dans la vallée de Munster ; 20° die Kindbetthöff : autre repas en l’honneur des accouchées ; 21° die Köchelbæder : inconnu ; 22° da man die Kindbetterin wieder zu Jungfrauen… und grommat sauffet : repas offert aux parents des accouchées sortant de gésine, à l’occasion de leurs relevailles ; on y buvait du vin de genièvre (grommat, kremmat, Scherz, Glossar) ; 23° die Kindsentwœhnung : collation donnée lorsqu’on sevrait l’enfant ; 24° wo verschenkt man den Namen : il était d’usage dans certaines corporations de métier d’échanger son nom contre celui de quelque camarade. On lit dans un manuscrit allemand du commencement du dix-huitième siècle, intitulé : Coutumes des