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PASSANTE






<poem>
Je te connais : il n’y a rien dans tes beaux yeux…
Mais quand tu t’en vas, vive et savamment troussée,
dans le bruit de grésil de tes dessous soyeux,
la grâce de la robe y met de la pensée.

Quand tu passes, cambrée et fine, dans Paris,
on ne sait qui des deux à l’autre donne une âme.
Faut-il aimer, le long des Boulevards fleuris,
les femmes de Paris ou le Paris des femmes ?