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APERÇU TOPOGRAPHIQUE

de La Chrétienne et près des villages de Tefschoun, Chaïba, Koléa, Saint-Maurice, Maelma, Sainte-Amélie, se relève vers le Nord, pour passer entre Baba-Hassen, Ouled-Fayet, Dély-Ibrahim, Bouzaréa, et redescend enfin au Sud pour revenir vers Douéra, en passant par Les sommets voisins d’El-Biar, Colonne-Voirol, Bismandreis, Tixeraïn, Saoùla, tribu des Ouled-Sidi-Sliman et Crescia.

Le point le plus élevé du Sahel est situé près du village de la Bouzaréa, à l’ancienne redoute. Son altitude est de 407 mètres.

Les autres sommets principaux, situés sur la ligne que je viens d’indiquer, ont, à peu près tous, des hauteurs inférieures à 300 mètres et oscillant même, pour La plupart d’entre eux, autour de la cote 200.

Les flancs du Sahel sont profondément sillonnés en tous sens par de nombreux ravins à pentes raides, par lesquels les eaux des pluies s’écoulent rapidement, soit vers la mer, soit vers la laine. Bien qu’on ait décoré ces ravins du nom d’oueds où rivières, il est presque inutile de faire remarquer qu’ils n’ont rien de commun avec les cours d’eau véritables qu’on désigne habituellement ainsi. Ce sont de simples torrents, dans lesquels il n’y a jamais d’eau que lorsqu’il pleut.

À peine convient-il de faire exception pour l’oued Kerma et l’oued Beni-Messous, qui, grâce à un adoucissement de leur pente sur une certaine étendue de leur parcours, retiennent, de loin en loin, un peu d’eau pendant l’été.

Quant aux oueds Harrach, Mazafran et Nador, qui naissent aux flancs de l’Allas et n’appartiennent au massif sahélien que