Page:Géographie de la Sarthe.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.
42
SARTHE

lin. Les métiers sont nombreux à Arconnay, Arnage, Bouloire, Bourg-le-Roi, Brette, Cherré, au Chevain, à Connerré, Dissé-sous-le-Lude, Fresné-sur-Sarthe, Gesnes-le-Gandelain, Saint-Victeur, Thorigné, au Mans, à Loué, Parigné-l’Évêque, Cormes, la Ferté-Bernard, Beaumont-sur-Sarthe, Mamers, au Breil, à Sillé-le-Guillaume, Gesnes, Bouloire, Verneil-le-Chétif, Challes, etc. Cette fabrication occupe environ 4,400 métiers ; toutefois elle a beaucoup perdu de son importance. — Il existe des filatures de chanvre ou de lin à Champagne, au Mans, à Yvré-l’Évêque ; de coton, à Bessé-sur-Braye et à Marçon ; une filature de laine, à Saint-Calais ; une fabrique de serges, à Saint-Calais ; des fabriques de siamoises, à Bessé-sur-Braye et à Saint-Calais ; de futaines, à Bessé. — Au Mans se fabriquent des bâches, et à Mayet des couvertures, de l’ouate à Château-du-Loir, Dissay-sous-Courcillon, Vaas et Vouvray-sur-le-Loir.

En résumé, la transformation du coton a lieu dans 7 établissements (13,000 broches et 225 métiers, dont 100 mécaniques), celle de la laine dans 4 établissements (500 broches, 160 métiers) et celle du lin et du chanvre dans 9 usines (4,000 broches, 4,500 métiers dont 500 mécaniques).

Des papeteries ont été établies à Aubigné, à Avoise, Bessé, Chahaignes (papier et carton), Challes, Cherré, la Courbe, la Flèche, au Lude, à Parigné-l’Évêque, Piacé, Poncé, Saint-Mars-la-Brière (ces usines occupent 790 ouvriers, emploient 480 chevaux-vapeur et ont fabriqué en 1884, 90,000 q. m. de papier et de carton valant en tout 6,300,000 fr.).

L’industrie métallurgique est représentée dans le département par les forges et fonderies de Chemiré, à Chemiré-en-Charnie (250,000 kilogrammes de fonte et 170,000 kilogrammes de fer par an), d’Antoigné à Saint-James (haut-fourneau), de Cordé, du Mons, de Vibraye (essieux), de l’Aulne à Montreuil-le-Chétif, de la Gaudinière à Sougé-le-Ganelon, de la Ferté-Bernard, d’Écommoy, de Mamers, de Saint-Calais, l’usine métallurgique de la Cholière, les forges de Spay, d’Orthe ; les fonderies de cuivre (quincaillerie et horlogerie) du Mans, de Boessé-le-Sec (fonderie et tréfilerie de laiton), Mont-Saint-Jean, Douillet-le-Joli (laminoir de cuivre) et la fonderie de cloches du Mans. La production totale annuelle du fer, en 1887, a été de 32 tonnes.

Le grand nombre de cours d’eau qui sillonnent le départ. a contribué à y rendre prospère l’industrie de la meunerie et de la minoterie.

Les fabriques de poterie et faïence sont assez nombreuses : il en existe surtout à Aulaines, Bonnétable, Connerré, Écommoy, Fillé-Guécélard, Cérans-Foulletourte, Guécélard, Ligron, Malicorne, Neuvillette, Précigné, Prévelles et la Suze (production totale, en 1884, environ 630,000 fr.).