Chaque année, au mois d’Avril, ils rendaient compte de leur gestion par-devant le curé de Corcieux, le vicaire en chef de Gérardmer, le commis-lieutenant du prévôt, les maire, jurés et habitants de Gérardmer.
Cette assemblée approuvait les comptes et aussitôt après, elle désignait un chatollier pour succéder à celui des deux qui était remplacé.
Nous avons emprunté à leurs comptes[1] quelques articles qui nous ont paru intéressants à noter.
recettes45 livres d’un habitant de Gérardmer pour être de la confrérie de St Joseph, et 18 livres de cire.
18 fr. 5 gros provenant de donations faites aux jeunes filles qui chantaient à l’église au profit de la fabrique.
65 fr. 4 gros provenant de la vente de fromages donnés aux dites filles.
18 fr. 7 gros retirés de dedans les troncs des saints Claude et Blaise.
6 fr. donnés en offrande par un homme de Gérardmer.
12 fr. 8 gros 4 deniers pour fromages dus à la St Barthélemy.
5 fr. d’une femme pour l’enterrement de son mari.
27 fr. de la confrérie du Rosaire.
24 fr. 6 gros pour 10 livres ½ de cire vendues au profit de la fabrique.
50 fr. d’un habitant de Gérardmer pour somme due à la communauté.
17 fr. 4 gros pour vente de 46 livres de fromage données à la communauté.
dépenses2.499 fr. 6 gros pour le métal des cloches de Gérardmer.
66 fr. 1 gros pour les battants des dites cloches et pour les attacher.
- ↑ Archives communales G. G. II.III (1678-1685).