gné, administrateur du département, du prêtre-vicaire en chef, du juge de paix, de son assesseur et de son greffier.
Les fonctionnaires subalternes, dont nous avons précédemment rappelé les qualités, furent augmentés en nombre ; ainsi il y eut 27 gardes-champêtres, et le secrétaire de la mairie eut un employé sous ses ordres. De nouveaux fonctionnaires furent institués successivement ; aussi l’administration municipale de l’an VII comprenait-elle :
Cinq membres. ― 1 commissaire du Directoire exécutif de Bruyères, délégué près d’elle, qui remplissait en même temps la charge de notaire public (Valentin). ― 1 secrétaire de mairie et son employé. ― 1 concierge-appariteur (Jacques). ― 1 receveur du canton (Viry). ― 1 commissaire de police (Gérard). ― 1 juge de paix et son greffier (Lasausse. ― Jacquot). ― 1 huissier (Stouvenel). ― 4 assesseurs du juge de paix. ― 5 gendarmes nationaux et 8 forestiers (dont 4 nationaux)[1].
L’assemblée municipale prit le nom de conseil municipal dès l’an IX. À cette époque elle était composée de :
N. Cuny, président. ― Gegout, secrétaire, et de 18 membres : C. La Ruelle. ― E. Gegout. ― N. Coutret. ― N. Martin. ― J. Bédel. ― C. Viry. ― D. Villaume. ― Demangeat. ― Ant. Pierrel. ― N. Didier. ― J.-B. Garnier. ― J. Georgel. ― S. Thomas. ― N. Martin. ― N. Jacquot. ― T. Michel. ― V. Florence. ― J.-B. Gravier.
Bien que nous nous soyons surtout proposé de raconter l’histoire de Gérardmer avant la Révolution, nous ne pouvons résister au désir de retracer les grands évènements qui se sont produits à Gérardmer pendant cette époque mémorable.
On n’eut pas à y déplorer les scènes de violence qui désolèrent la France pendant la Terreur, tandis que les armées de la République se couvraient d’une gloire impérissable.
Deux personnages des plus remarquables, le maire J.-B.
- ↑ Archives communales postérieures à 1789. Registre des délibérations.