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possédés par le seigneur de Martimprey[1] et qu’il y avait eut l’acensement de 300 jours de terre, en 1706 ; mais en ajoutant ces 600 jours au total des acensements de 1631, on reste encore bien au-dessous du chiffre total de 1730. C’est que, indépendamment des acensements concédés officiellement par la Chambre des Comptes, il se produisait incessamment des usurpations en « surcroît » que les arpenteurs constataient dans leurs pieds-terriers.

Les 5.841 jours et demi (1.168 hectares) se décomposent en :

[h]

Terrains sur la prévôté d’Arches, nûmenta 1.736,5 jours
communsb 2.113
prévôté de Bruyères, divers 1.697
Seigneur de Martimprey 294
a Au duc seul.
b Au duc et au Chapitre.

Les propriétaires de ces terrains sont moins nombreux qu’au siècle précédent : 282 seulement ; par contre les domaines familiaux se sont étendus ; ainsi nous relevons, parmi les marquants :

J. Houot, au Raing-Brice, du Balliard : 179 jours dont 2 pour un estang (étang).

Un groupe de propriétaires au Belliard :

V. Viry. – N. Fleurence. – Coanus. – J. Martin. – N.-J. de Franoult. – J. Tisserand et L.-J. Claude : 204 jours ; enfin le Sr Paxion possédait, à la pointe de Rougimont, 63 jours.

Le pied terrier de 1631 ne signale qu’un seul propriétaire étranger à Gérardmer : feu J. Thierry, curé de Coursieux (Corcieux). Un article de 4 francs est rapporté sur lui :

Pour le droit qu’iceluy auroit dit avoir d’un nommé J. Chaussatte pour posséder le lac et ruisseau, dit vulgairement Retournemer, et

  1. Anobli depuis 1615, mais il ne pouvait enlever aux habitants de Gérardmer leurs droits d’usage pour la pâture et les forêts.