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XV


La comtesse Strogonoff. — Son château. — Les fêtes d’hiver. — Jardin factice. — Fêtes d’été.


Cette première année passée, mon existence devint plus posée.

J’étais très répandue dans la société russe, et l’on m’y traitait avec une grande bienveillance.

La comtesse Strogonoff, personne âgée et infirme, mais aimable et gaie, m’avait prise en amitié. Comme elle aimait les arts, la poésie, je lui lisais souvent les ouvrages de nos meilleurs auteurs, qu’elle était