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SCENE III.

FOUTIN, (ſeul.)

Mon cher ami… la garce ! avec effronterie
Elle oſe declamer contre la fouterie.
Tendre amitié ! Rougis : elle oſe avec ton nom
Careſſer de mon vit l’ardente paſſion ;
Et tout en ricannant, elle ſort, la bougreſſe !

(Il prend ſon vit à ſa main & s’avance vers le ſopha.)

Sopha trois fois heureux ! où repoſoit ſa feſſe ?
Où ſon foutre a coulé ! reçois le mien, il part.
Puiſſe-je un jour ſur toi, du ſien avoir ma part !
A couillons rabattus fais que mon vit l’enfile !
Que Foutin la foutant, rende ſon con fertile !…
Inutiles ſouhaits ! Sopha trop impuiſſant !
Je bande encore, hélas ! Et le tout vainement.
Jamais d’une tribade on fit une fouteuſe.
A quoi ſert d’en avoir l’eſpérance flatteuſe ?
Loin de moi des tranſports qui déſolent mon vit ?