Page:Fureurs utérines de Marie-Antoinette ; Le Triomphe de la fouterie, 1791.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 36 )

SCENE II.

FOUTIN, FOUTINE.
FOUTIN (ſortant ſon vit de ſa culotte.)

Pour quelle autre ? grands Dieux ! il faut que je te foute.
Depuis aſſez long-temps. Foutine, je languis.
Je meurs ſur pieds ; je ſeche ; & le plus beau des vits
Près d’un ſi joli con, banderait en peinture,
Et le verroit branlé, non, parbleu ? je le jure.

(Il va pour la foutre.)


FOUTINE (le repouſſant.)

Tant d’ardeur eſt louable, il faut en convenir.
Mais elle contrarie un peu trop mon plaiſir,
Pour que ſur ce ſopha, mon con la favoriſe,
Tu me fait débander, veux tu que je te diſe,
J’abhorre tout fouteur, mon cher foutin.
Mon doigt me ſert de pine, au foutre ton engin !

(Elle ſort en riant aux éclats)