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ACTE SECOND.

(Le théâtre repréſente un ſalon)

SCENE PREMIERE.

FOUTINE, (ſeule.)

O rage ! à mon ſecours ! deux tribades me jouent ;
Et la tante & la niece impudemment me rouent.
Je le ſuis toutes deux, croyant ſacrifier
Enſemble au même autel ; à le déifier
Je me plaiſois d’avance ; & la plus douce image,
D’un feu voluptueux coloroit mon viſage :
Du plaiſir le plus vif, humide avant coureur,
Le foutre à tous mes ſens annonçoit le bonheur ;
A l’aſpect du boudoir, objet de mon attente,
Je décharge trois fois lorſque l’indigne tante.
Cachant ſous un air doux, ſa noire trahiſon
M’embraſſe, me patine, & me prenant le con,